L’expansion nationale
Introduction
En 1860, Thomas D’Arcy McGee, député de l’Assemblée législative du Canada-Uni, déclara : « Je regarde l’avenir de mon pays adoptif avec espoir, bien que non sans anxiété ; je vois, dans un avenir proche, une seule grande nationalité, unie, comme le bouclier d’Achille, par les eaux bleues de l’océan. » (Le discours figure dans son recueil Speeches and addresses chiefly on the subject of British-American union, publié à Londres en 1865.) Personne ne fournit autant d’efforts pour réaliser la vision de McGee que George-Étienne Cartier :
Parmi les œuvres accomplies par Cartier au lendemain de la Confédération, on peut grouper les tractations qu’il mena et les mesures qu’il fit adopter pour étendre le Canada de l’Atlantique au Pacifique. Il fut le principal artisan de la marche vers l’ouest.
Cette section retrace la croissance du Canada, à partir d’un groupe de quatre provinces sises à l’extrémité est du continent (le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse, l’Ontario et le Québec) en 1867, jusqu’à un pays qui comprenait neuf provinces et deux territoires, et s’étendait d’un océan à l’autre en 1905.
Pour en apprendre davantage sur les contributions individuelles d’hommes politiques canadiens à l’expansion de la Confédération canadienne, nous vous invitons à explorer les biographies répertoriées dans les ensembles thématiques consacrés à trois des principaux dirigeants du Canada au début de son histoire :
Sir John Alexander Macdonald : L’expansion vers l’ouest, la religion et la politique ; La Politique nationale
Sir George-Étienne Cartier : L’expansion territoriale : la marche vers l’ouest
Sir Wilfrid Laurier : Le premier ministre : l’architecte du Canada moderne