Un gouvernement central fort
Introduction
Parmi les Pères de la Confédération, aucun ne croyait plus ardemment que John Alexander Macdonald en un gouvernement central fort doté d’un organe exécutif puissant [V. Une nouvelle union], comme en témoigne ce commentaire de son biographe :
L’Acte de l’Amérique du Nord britannique était loin de rendre entièrement compte des intentions personnelles de Macdonald sur l’avenir de la nouvelle fédération. Dire que les gouvernements provinciaux étaient des « législature[s] subordonnée[s] » est un euphémisme. On les avait voulus faibles, soutenait-il, et ils devaient cesser un jour d’exister […] En décembre 1864, il dit à Matthew Crooks Cameron* : « si la Confédération dure, vous verrez, si vous vivez aussi vieux que la moyenne, le pouvoir général absorber les Parlements et gouvernements locaux. Pour moi, c’est aussi évident que si je le voyais accompli mais, bien sûr, on ne peut pas adopter ce point de vue en discutant du sujet dans le Bas-Canada. »
Pendant les 50 années suivantes, les provinces s’opposèrent et résistèrent, chacune à sa façon, aux tentatives du gouvernement fédéral d’exercer son pouvoir. Cette section souligne les contre-attaques provinciales au gouvernement central, le rôle de ce dernier dans la croissance du pays et l’expansion de ses activités durant la Première Guerre mondiale.
Pour en savoir plus sur les arguments des Pères de la Confédération en faveur d’un gouvernement central fort, nous vous invitons à explorer les biographies suivantes.