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Titre original :  Title page of The acacia (1860) by Harriet Annie Wilkins. Source: https://archive.org/details/cihm_36139.

Provenance : Lien

WILKINS, HARRIETT (Harriet) ANNIE, institutrice et poète, née en 1829 à Bath, Angleterre, fille du révérend John Wilkins, ministre congrégationaliste, décédée le 7 janvier 1888 à Hamilton, Ontario.

Harriett Annie Wilkins arriva à Hamilton avec sa famille vers 1846. Son père, venu pour assumer, à titre intérimaire, la charge de pasteur de la First Congregational Church, mourut un an environ après son arrivée. La mauvaise santé de sa mère et le mariage de sa sœur aînée obligèrent Harriett à prendre soin de ceux qui restaient à la maison. Sa connaissance des humanités et de la musique lui permit de diriger un établissement pour jeunes filles et d’enseigner la musique à la maison familiale. Elle augmentait ses revenus en écrivant de la poésie. Peu après son arrivée à Hamilton, elle commença, au Spectator and Journal of Commerce, une collaboration qui allait durer 30 ans : elle soumit régulièrement des poèmes au « Poet’s Corner » et quatre de ses cinq livres de poésie (publiés sous le nom de Harriett Annie) furent imprimés aux bureaux du Spectator : The holly branch (1851), The acacia (1860 et 1863), Autumn leaves (1869) et Victor Roy ; a Masonic poem (1882). Wayside flowers (1876), un recueil de ses poèmes, fut, pour sa part, publié à Toronto. Ses poésies parurent aussi dans le Canadian Illustrated News, de Hamilton.

La poésie de Harriett Annie Wilkins paraît avoir connu une assez large diffusion, et Wayside flowers fit l’objet de recensions aussi loin qu’à Chicago. Dans la préface de ce recueil, le révérend William Stephenson, de Hamilton, qui connaissait bien l’auteur, célébrait ses vertus chrétiennes et exprimait l’espoir qu’un public généreux accueille bien sa poésie, « naturelle, sincère et pure ». On continue de trouver, dans des endroits fort dispersés, des exemplaires de son livre, ce qui indique l’attrait qu’il exerça sur ses contemporains. Mais maintenant on le lit plus pour le reflet qu’on y trouve d’une époque révolue que pour sa valeur intrinsèque. Parmi les sujets qu’il aborde, souvent d’un intérêt tout particulier pour les historiens locaux, on relève la nature, l’histoire, la mythologie, des légendes, les événements quotidiens tant au pays qu’outre-mer, et les événements qui jalonnent la vie des hommes de toutes conditions. En général, tout y est traité d’une manière très religieuse. Harriett Annie Wilkins adhéra à l’Église d’Angleterre après son arrivée à Hamilton, et plusieurs de ses poèmes suggèrent qu’elle voua une ardente admiration à la franc-maçonnerie.

Le Spectator consacra à Harriett Annie Wilkins une notice nécrologique louangeuse, d’une longueur inhabituelle pour une pauvre maîtresse d’école. Cette notice et les souvenirs de ceux qui la connurent la décrivent comme une dame de l’âge victorien, fidèle à secourir les malades, les infortunés, les négligés et les oubliés, y compris les prisonniers ; ils dépeignent aussi une bonne institutrice et une femme instruite, douée d’un grand talent pour la littérature.

Katharine Greenfield

Harriett Annie Wilkins est l’auteur de : The acacia (Hamilton, Ontario, 1860 ; [2e éd.], 1863) ; Autumn leaves (Hamilton,1869) ; The holly branch (Hamilton, 1851) ; Victor Roy ; a Masonic poem (Hamilton, 1882) ; et de Wayside flowers (Toronto, 1876).

HPL, Scrapbook of clippings of Harriett Annie Wilkins.— Canadian Illustrated News (Hamilton), 1862–1864.— Hamilton Herald (Hamilton), 14 déc. 1901, 22 oct. 1910, 7 juin, 30 août 1912.— Hamilton Spectator, 9 janv. 1888, 15 avril 1916, 26 juill. 1924.— Hamilton directory, 1853–1890.

Bibliographie générale

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Katharine Greenfield, « WILKINS, HARRIETT ANNIE », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 11, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 19 mars 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/wilkins_harriett_annie_11F.html.

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Auteur de l'article:    Katharine Greenfield
Titre de l'article:    WILKINS, HARRIETT ANNIE
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 11
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    1982
Année de la révision:    1982
Date de consultation:    19 mars 2024