Provenance : Avec la permission de Bibliothèque et Archives nationales du Québec / 52327/2069970

VALOIS, NARCISSE, tanneur, conseiller municipal, né à Vaudreuil le 12 août 1811, fils aîné du capitaine Narcisse Valois, patriote de 1837, et d’Agathe Lalonde, décédé à Montréal le 28 août 1880.

Dès son adolescence, Narcisse Valois prit de l’emploi à Montréal. À son mariage célébré en novembre 1837 à Montréal avec Ursule Ritchot, il avait la qualité de tanneur. Son établissement était situé, après 1850, dans l’ouest de la ville, dans le quartier Saint-Antoine, où l’on érigea en 1874 la paroisse Saint-Joseph et où s’éleva, plus tard, la gare du chemin de fer canadien du Pacifique.

Conseiller municipal de Montréal dès 1846, il représenta, à compter de 1853, le quartier Saint-Antoine à titre de conseiller ou d’échevin. Les deux dernières années (1867–1869), il était redevenu échevin du quartier Est, qu’il avait d’abord représenté en 1846. Il siégea au conseil de ville plus de 20 années.

Vice-président de la société de tempérance du diocèse de Montréal en 1863, il fit encore partie de la Commission des écoles catholiques de Montréal pendant l’année scolaire 1869–1870.

Narcisse Valois avait 69 ans quand il s’éteignit à Montréal le 28 août 1880, ab intestat selon l’inventaire de ses biens dressé le 28 décembre suivant par Évariste-Odilon Labadie, notaire. Il fut inhumé dans la crypte de la chapelle des sœurs des Saints-Noms de Jésus et de Marie, érigée par les soins de son oncle, Simon Valois, également tanneur. Narcisse Valois ne laissa guère de biens, si ce n’est un immeuble en pierre, à deux étages, rue Saint-Vincent, voisin de celui de son oncle Simon.

Sa femme, Ursule Ritchot, lui survécut cinq années. On lui connaît un fils, Jude, agent commercial, et quatre filles.

Jean-Jacques Lefebvre