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LOBLAW, THEODORE PRINGLE, homme d’affaires et philanthrope, né le 1er juillet 1872 à Elmgrove, comté de Simcoe, Ontario, benjamin des quatre enfants de William James Loblaw et d’Isabella Stevenson ; le 2 juin 1897, il épousa à Toronto Isabella Helen Adam (décédée le 27 mai 1930), et ils adoptèrent une petite-nièce de Theodore Pringle et élevèrent trois neveux d’Isabella Helen ; ces derniers prirent le nom de Burr-Loblaw ; décédé le 2 avril 1933 au même endroit.
La jeunesse de Theodore Pringle Loblaw rappelle l’une des histoires d’Horatio Alger. Né dans une famille d’agriculteurs respectables, il n’avait que neuf mois quand son père fut tué dans un accident causé par un attelage de chevaux emballés. Avec l’aide de ses parents, sa mère l’éleva jusqu’à ce qu’elle meure. Il avait 15 ans. Il vécut plus tard avec sa grand-mère maternelle, alors veuve, et un oncle. Après ses études à l’école du rang Scotch Line, dans le canton d’Essa, et à l’école secondaire d’Alliston, il alla travailler pour un agriculteur voisin à l’été de 1890. Il réussit à économiser 19 des 20 $ qui lui furent versés. L’un de ses frères lui donna 10 $ supplémentaires et sa sœur lui offrit un costume. Cet automne-là, Loblaw partit pour Toronto, où il trouva un emploi au grand magasin de Timothy Eaton* pendant la cohue de Noël. Mis à pied à la fin de la saison, il fut embauché comme commis par William G. Cork, rue King Est, l’un des quelque 800 épiciers de la ville. Des années plus tard, un collègue décrirait Loblaw comme « le meilleur commis d’épicerie qu’il ait jamais vu ». Quand son salaire hebdomadaire passa de 3 à 5 $, il put économiser un dollar par semaine. « Le seul argent dont j’avais besoin était pour la quête, le dimanche », raconterait-il. « Je n’avais ni le temps ni l’argent pour m’offrir luxe, divertissements, spectacles ou vacances. Je ne suis même pas monté à bord d’un tramway au cours [des] deux premières années pendant lesquelles je me suis trouvé à Toronto. »
Dans cette ville, à la fin du xixe siècle, le commerce de l’alimentation s’articulait autour d’une douzaine de grossistes qui, avec d’autres entreprises plus spécialisées, vendaient des denrées aux magasins de détaillants indépendants comme Cork. Les obstacles pour percer le marché de détail étaient rares et il y avait beaucoup d’activité. En 1894, Loblaw quitta le magasin de Cork pour celui d’un épicier, rue College. Ce dernier abandonna le commerce moins d’un an après, tout comme son successeur, qui vendit le magasin à John Milton Cork, fils de l’ancien employeur de Loblaw. Cette transaction n’était pas le fruit du hasard. Elle reflétait plutôt le solide lien d’amitié qui unissait les deux hommes et servirait de base à leur carrière pendant près de quatre décennies. Au début, Loblaw travailla comme commis pour Cork, puis pendant quelques années, ils furent associés. Mais en 1900, Loblaw avait déjà repris l’entreprise, peut-être avec l’aide de son beau-père, David Adam, et Cork continuait en affaires dans une autre partie de la ville. Loblaw attribuerait ses premiers succès en partie à sa bonne condition physique. Pourvu d’« une saine et robuste constitution » à son arrivée à Toronto, il se levait chaque matin à quatre heures, enfourchait sa bicyclette pour se rendre au nœud ferroviaire le plus proche et s’approvisionner en produits agricoles.
Pendant ce temps, Loblaw avait commencé à fréquenter une école de commerce les deux soirs où il ne travaillait pas. Son étude de la comptabilité lui fit comprendre l’importance de la bonne tenue de livres. S’il avait un avantage important sur ses concurrents, c’était de croire fermement en l’utilité des méthodes administratives. En 1905, il breveta un registre à feuillets mobiles de sa conception. Cette invention embrasa son imagination à un point tel qu’un an plus tard, il remit les commandes de son magasin à Cork pour se consacrer à temps plein à la Loblaw Account System Company. Toutefois, en 1908, quand un fabricant local offrit d’acheter l’entreprise, il la vendit et devint un associé passif d’un épicier indépendant, Harry G. Doyle. Il prépara ensuite sa prochaine affaire : l’ouverture, en juillet 1910, du premier magasin de ce qui deviendrait une chaîne portant son nom. Plusieurs autres suivirent bientôt. Une chaîne avait l’avantage de traiter directement avec des fournisseurs et d’encaisser les profits qui revenaient auparavant aux grossistes. Un volume de marchandises accru permettait également à la chaîne de réduire les prix facturés aux clients. Loblaw déclarerait que « le magasin de chaîne réussissait à placer ses produits sur la table du consommateur à un prix moindre que le prix d’achat du grossiste. » En 1916, l’entreprise fut constituée juridiquement sous le nom de Loblaw Stores Limited. Initialement, elle offrait des services de crédit et de livraison, selon le modèle traditionnel, mais en 1918, les 16 magasins passèrent à la vente au comptant sans livraison, même si les clients étaient toujours servis au comptoir par des commis.
Cependant, Loblaw rongeait son frein et, au début de 1919, il cessa de s’occuper activement de la Loblaw Stores Limited. La responsabilité de gérer la chaîne revint à son associé Frederick Eugene Robson, jusqu’à ce qu’une entente intervienne, en août, pour la vendre à la Dominion Stores Limited, entreprise fondée à Toronto peu de temps auparavant par William James Pentland et ses associés. Pentland assuma la responsabilité des magasins Loblaw en octobre, même si l’achat ne fut conclu qu’en février 1920.
En mars de l’année précédente, Loblaw avait été nommé directeur de la United Farmers’ Co-operative Company (UFCC), ramification des Fermiers unis de l’Ontario (FUO). On ne sait pas pourquoi il accepta ce poste quand on le lui offrit. Il avait peut-être surestimé ses capacités. Quoi qu’il en soit, il saisit l’occasion avec l’énergie qui lui était caractéristique, proposant, moins de deux semaines après son arrivée, un programme de diversification financé par une augmentation du capital. Jusqu’alors, la UFCC avait fait appel à des clubs locaux semi-autonomes pour acheter des produits agricoles et vendre des provisions, du charbon, des harnais, des outils agricoles et d’autres fournitures. Loblaw instaura de nouvelles méthodes administratives, stimula les ventes en ouvrant des magasins de détail et commença à mettre en marché du bétail par wagons dans les parcs à bestiaux de Toronto.
Ces initiatives nécessitaient une plus grande centralisation, à laquelle s’opposaient les vétérans des FUO. L’un des fondateurs de la UFCC, William Charles Good*, décrirait Loblaw comme « un homme d’une énergie et d’un dynamisme extraordinaires », dont « le tempérament était tel qu’il ne voulait rien entendre d’une entreprise qu’il ne pouvait pas dominer [...] Je pense qu’il n’a jamais eu de patience à l’égard du mouvement coopératif, ni même de connaissances à ce sujet. » Le futur premier ministre Ernest Charles Drury*, alors membre du conseil d’administration des FUO, fit de lui un portrait plus positif. Il était grandement impressionné par ce « jeune homme soigné et énergique » à qui il avait rendu visite chez lui quand on pressentait ce dernier pour le poste. Drury sentait que Loblaw était bien disposé envers les agriculteurs, qu’il comprenait leur mode de vie et qu’il avait de bonnes idées. Toutefois, Loblaw lui dirait que le secrétaire des FUO, James J. Morrison, s’était montré « ouvertement hostile envers lui et avait semé tant d’obstacles sur sa route qu’il s’était senti obligé de démissionner ». En mai 1920, après un peu plus d’un an de service, Loblaw annonça son intention de se retirer en invoquant des raisons de santé. Il quitta son poste en juillet.
Ce qui canalisait désormais l’attention de Loblaw était le concept du libre-service appelé « groceteria », imaginé sur le modèle de la cafétéria et lancé par Clarence Saunders à Memphis, au Tennessee, en 1916. Loblaw avait peut-être découvert les magasins Piggly Wiggly de Saunders en voyageant aux États-Unis pour la UFCC. Un soir, il avait aperçu une femme quitter l’un de ses propres magasins parce qu’elle ne pouvait pas attendre qu’un commis soit libre pour l’aider : « Si la marchandise avait été accessible à la dame, elle aurait pu se servir elle-même. » En juin 1919, Cork et lui ouvrirent en partenariat leur premier magasin libre-service rue Dundas, dans l’ouest de Toronto ; un autre suivit plus tard cette année-là. Les magasins étaient aménagés de la même façon : un tourniquet à l’entrée, des étagères remplies de marchandises, le comptoir du caissier, puis un autre tourniquet à la sortie. Ils proposaient une gamme de produits en conserve et en bouteille, du thé, du café, des biscuits, des céréales, de la farine, du beurre et du fromage. Tous les emballages indiquaient clairement la quantité, le prix à la livre et le prix total.
Le nombre d’employés nécessaire pour faire fonctionner ces points de vente représentait moins de la moitié de celui des magasins avec service complet. Les pertes pouvant découler de la présentation des marchandises sur des étagères ouvertes étaient contrebalancées par l’augmentation des ventes. Cette nouvelle approche suscitait une certaine résistance. Tandis que de nombreux clients étaient prêts à économiser en se servant eux-mêmes et en emportant leurs achats, Cork déclara au Canadian Grocer, en décembre 1919, qu’« une certaine catégorie de clients s’attend[aient] à un service de crédit, de commis, de livraison et à des étiquettes coûteuses, et [qu’ils étaient] prêts à mettre le prix pour [obtenir] ce qu’ils [voulaient] ».
La Loblaw Groceterias Limited fut constituée juridiquement en août 1920, avec Loblaw et Cork comme principaux actionnaires. En avril de l’année suivante, l’entreprise prit le nom de Loblaw Groceterias Company Limited. La chaîne s’étendit bientôt sur tout le territoire de l’Ontario, passant de 4 magasins en 1921 à 99 une décennie plus tard. Les données d’exploitation comparatives de l’époque sont rares, mais elles laissent supposer que les succursales de Loblaw étaient, en moyenne, deux ou trois fois plus grandes que les magasins Dominion, leurs plus gros concurrents, et vendaient cinq ou six fois plus. Assurément, elles étaient plus rentables. Au début des années 1930, les ventes annuelles étaient estimées à plus de 15 millions de dollars, et le Canadian Grocer ferait observer en 1933 que le rendement net était « reconnu comme le plus important sur le continent américain pour une chaîne d’alimentation ».
À l’automne de 1924, l’enseigne de Loblaw avait fait son apparition à Buffalo, dans l’État de New York. Une filiale américaine, la Loblaw Groceterias Incorporated, fut créée avec des partenaires locaux. En moins de trois ans, elle gérait plus d’une vingtaine de magasins dans l’ouest de l’État de New York et réalisait des profits. Ce succès poussa Loblaw à remanier le capital de l’entreprise américaine et à ouvrir des succursales à Chicago. En raison de la taille du marché dans cette ville et de la nécessité d’absorber des coûts de publicité et des frais généraux importants, la méthode adoptée était plus énergique qu’à Buffalo. Moins d’un an après l’ouverture du premier magasin à Chicago, en juin 1928, on comptait 53 points de vente. Deux ans plus tard, ce nombre était passé à 75. Toutefois, les bénéfices s’avéreraient difficiles à réaliser et les avoirs de Loblaw à Chicago finiraient par être vendus à la Jewel Tea Company en 1932, tandis que ceux de New York, de Pennsylvanie et de l’Ohio seraient conservés.
Depuis 1928, les magasins en Ontario étaient approvisionnés par un grand entrepôt moderne rue Fleet (boulevard Lake Shore), à l’angle de la rue Bathurst, desservi par une voie d’évitement ferroviaire. On y appliquait les méthodes administratives les plus modernes pour remplir les commandes et on y trouvait une boulangerie, ainsi que des installations pour torréfier et moudre le café, mélanger les thés et empaqueter le beurre, les bonbons et d’autres produits. Vers cette époque, Loblaw mit au point le concept de viande emballée à vendre en libre-service. Une grande importance était accordée à l’hygiène. Il se souvenait de ses débuts dans le domaine, quand les denrées étaient « exposées aux éléments » et infestées d’insectes et de souris. Il avait appris de la mère de Cork la valeur de la « propreté maximale dans le traitement des denrées alimentaires » et estimait que cette mesure contribuait « de manière non négligeable à la santé d’une collectivité ». L’entrepôt comportait également un centre de loisirs où les 800 employés de l’entreprise pouvaient assister à des concerts et jouer aux quilles, au billard et aux cartes. Le centre fut inauguré en grande pompe en octobre 1928.
Loblaw était désormais assez riche pour faire des dons importants à des organismes caritatifs. À la fin de 1926, il avait versé 100 000 $ pour contribuer à la création du Stevenson Memorial Hospital, à Alliston, nommé en l’honneur de ses grands-parents maternels. Le Toronto Western Hospital reçut 1 000 000 $ de Loblaw et de Cork pour construire un nouveau bâtiment au début de 1929. En 1924, Loblaw avait présidé la campagne de financement de la Federation for Community Service, organisme qui recueillait des fonds pour des œuvres de bienfaisance locales, et fut nommé membre d’un comité de trois hommes créé par la ville cette année-là pour revoir ses pratiques d’achat. Membre de longue date du club Kiwanis de Toronto, il fit partie de son bureau de direction et assuma les fonctions d’administrateur de la section de l’ouest de la Young Men’s Christian Association.
La richesse permit aussi à Loblaw de se laisser aller à la nostalgie. Aux murs de son grand bureau surplombant le lac Ontario se trouvaient une scène d’hiver représentant la route, près d’Alliston, où il avait traîné autrefois pour se rendre à l’école, et The young biologist (1892) de Paul Peel*, tableau qu’il aimait parce que l’enfant représenté « prenait du bon temps ». En 1927, Loblaw racheta la ferme de ses grands-parents pour s’y détendre pendant ses moments de loisir, intégra la maison à ossature de bois des années 1850 à une habitation moderne et agrandit la propriété qui atteignit quelque 500 acres. Il y rassembla un troupeau d’environ 100 vaches holsteins enregistrées et éleva des porcs yorkshires. Les animaux furent présentés à l’Exposition nationale canadienne ainsi qu’à la Royal Agricultural Winter Fair et permirent à Loblaw de remporter un certain nombre de prix. Il ajouta également à son domaine une ferme d’élevage de renards argentés et un terrain de golf.
Tandis qu’il se trouvait à sa ferme en juillet 1928, Loblaw tomba de cheval et se fractura le fémur. Une pneumonie suivit ; on craignit pour sa vie pendant un moment. Après avoir recouvré la santé, il décida de vendre une partie de ses actions dans la Loblaw Groceterias Company pour assurer la continuité en cas de mort subite ou d’inaptitude, mais aussi pour amasser des fonds afin de les investir dans l’entreprise américaine. Pour ce faire, il donna à la Merrill, Lynch, and Company de New York le droit d’acheter certaines de ses actions. À certaines conditions, cette option pouvait se transformer en participation majoritaire dans l’entreprise. La Merrill, Lynch, and Company entreprit de chercher un acheteur et faillit conclure une fusion avec la Dominion Stores Limited, en dépit de l’opposition d’actionnaires minoritaires de Loblaw. L’affaire échoua en novembre 1929 parce que le début de la grande dépression empêcha la Dominion Stores Limited de rassembler les fonds nécessaires.
Quelques mois avant sa mort prématurée, au printemps de 1933, causée par une méningite consécutive à une opération bénigne aux sinus, Loblaw connut un éveil spirituel marqué sous l’influence de l’Oxford Group. Les membres de ce mouvement, actifs dans des églises de toutes confessions, s’efforçaient d’atteindre une « qualité de vie spirituelle sous l’inspiration de l’Esprit saint ». Peu avant sa mort, Loblaw déclara à un intervieweur que, même s’il avait été élevé dans le méthodisme et le presbytérianisme, il n’avait pas été « vraiment religieux ». Il avait toutefois poursuivi en disant : « Je me suis rendu compte que j’avais tout demandé à Dieu durant ma vie. Maintenant [...] je demande à Dieu ce qu’Il veut que je fasse pour Lui. J’ai trouvé le bonheur dans la religion et j’aime mon Église comme jamais auparavant. » Loblaw livra un témoignage public de son « changement de vie », fit partager ses idées sur les travers de la grande entreprise, et commença à initier ses amis et ses associés à sa nouvelle foi.
Des proches laissèrent entendre que Loblaw planifiait de réorganiser ses intérêts commerciaux pour refléter sa conversion profonde, mais il ne l’avait pas fait au moment de sa mort. Dans son testament, il se montra généreux envers divers parents et fit de nouveaux dons au Stevenson Memorial Hospital, au Toronto Western Hospital et au club Kiwanis de Toronto pour son travail auprès des garçons défavorisés. L’Emmanuel College de la University of Toronto fut également un bénéficiaire de sa succession, évaluée à plus de deux millions de dollars. Après la mort de Loblaw, John Milton Cork, son ami et associé, lui succéda au poste de président de l’entreprise. La plupart des actions de Loblaw allèrent à une fiducie caritative. Elles y resteraient jusqu’à ce que Willard Garfield Weston* les acquière après avoir acheté les actions de Cork en 1947.
Même si Theodore Pringle Loblaw était membre de l’église unie Wesley de Mimico (Toronto), ses funérailles eurent lieu à l’église Timothy Eaton Memorial, avenue St Clair, endroit plus central, pour que beaucoup de ses amis et employés puissent y assister. C’était là qu’à peine quelques semaines plus tôt, il avait tenu les cordons du poêle de son rival dans le domaine de l’alimentation, William James Pentland. On l’enterra à l’Alliston Union Cemetery auprès de sa femme, morte trois ans plus tôt. Un éditorial publié dans le Toronto Daily Star déplora la mort de ce « citoyen aux grandes réalisations dans le domaine du marchandisage [...] dans la fleur de l’âge ». Bien qu’il se soit parfois qualifié de « dur à cuire », faisait observer le journal, « il a toujours eu un grand cœur et un penchant pour les bonnes actions. Son amour des enfants, son attention pour les malades et les pauvres et sa volonté d’aider toute entreprise louable étaient remarquables. » Dans les milieux d’affaires, on se souvint de Theodore Pringle Loblaw pour la façon dont il avait transformé le commerce de l’alimentation au Canada et les modalités d’achat par les clients.
Les George Weston Limited Corporate Arch. (Toronto) conservent une coupure de journal d’une entrevue de Theodore Pringle Loblaw, réalisée par Strathearn Boyd Thomson, qui a été publiée dans Hush (Toronto) entre le 25 févr. et le 2 avril 1933.
AO, TC 2285 (The Loblaws Groceteria Ltd.) ; TC 4077 (Loblaws Stores Limited).— Ontario, Ministère des Services gouvernementaux et des Services aux consommateurs, Direction des compagnies et des sûretés mobilières (Toronto), 18999 (Loblaws Limited).— Univ. of Guelph Library, Arch. and Special Coll. (Ontario), XA1 MS A126009 (Leonard Harman/United Co-operatives of Ontario Coll.), file 2 (minute books for the United Farmers’ Co-operative Company, 1917–1920).— Daily Mail and Empire, 3 avril 1933.— Farmers’ Sun (Toronto), 2 avril 1919.— Financial Post (Toronto), 20 févr. 1925, 17 déc. 1926, 24 févr. 1928, 14 nov. 1929, 19 mars 1932, 8 avril 1933.— Globe, 3 avril 1933.— Herald (Alliston, Ontario), 3 févr. 1927.— Toronto Daily Star, 4 oct. 1928 ; 26–27 févr. 1929 ; 8 févr., 3–4 avril 1933.— Annuaire, Toronto, 1894–1900.— B. E. C. Boothman, « “A more definite system” : the emergence of retail food chains in Canada, 1919–1945 », Journal of Macromarketing (Boulder, Colo.), 29 (2009) : 21–36.— Canada Gazette, 4 nov. 1916 : 1495.— Canadian Grocer (Toronto), 21 mars, 30 mai, 26 déc. 1919 ; 12 mars 1920 ; 30 juin 1922 ; 7 avril 1933.— E. C. Drury, Farmer premier : memoirs of the Honourable E. C. Drury (Toronto, 1966).— W. C. Good, Farmer citizen : my fifty years in the Canadian farmers’ movement (Toronto, 1958).— The Layman with a Notebook, What is the Oxford Group ? (Londres, 1933).— National encyclopedia of Canadian biography, J. E. Middleton et W. S. Downs, édit. (2 vol., Toronto, 1935–1937), 1 : 293–298.— B. G. Newton, The fairy godfather of the Boys’ K-Clubs of Toronto (Toronto, 1940 ; photocopie de la brochure en possession de l’auteur).— Who’s who in Canada, 1930–1931.
Stephen A. Otto, « LOBLAW, THEODORE PRINGLE », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 16, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 20 nov. 2024, https://www.biographi.ca/fr/bio/loblaw_theodore_pringle_16F.html.
Permalien: | https://www.biographi.ca/fr/bio/loblaw_theodore_pringle_16F.html |
Auteur de l'article: | Stephen A. Otto |
Titre de l'article: | LOBLAW, THEODORE PRINGLE |
Titre de la publication: | Dictionnaire biographique du Canada, vol. 16 |
Éditeur: | Université Laval/University of Toronto |
Année de la publication: | 2016 |
Année de la révision: | 2016 |
Date de consultation: | 20 nov. 2024 |