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Titre original :  Dulhut

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GREYSOLON DULHUT (épelé quelquefois Du Lhut ou Du Luth), DANIEL, tour à tour écuyer, enseigne, gendarme de la Maison du Roi, coureur de bois, explorateur, fondateur de postes dans l’Ouest, capitaine dans les troupes de la marine, né vers 1639 à Saint-Germain-Laval, décédé à Montréal le 25 février 1710.

La famille Greysolon était originaire de la région de Saint-Germain-Laval, près de Lyon. Des documents généalogiques prouvent qu’elle faisait partie de la bourgeoisie et qu’en outre Dulhut portait le titre d’écuyer. Il semblerait donc qu’à une époque de son histoire la famille ait été admise au sein de la petite noblesse.

On sait peu de chose de la jeunesse de Dulhut. D’après sa correspondance qui contient des allusions aux classiques et des passages d’une certaine valeur littéraire, on peut déduire qu’il avait de l’instruction. Il embrassa la carrière militaire en France. En 1657, on fait mention de lui comme enseigne du régiment de Lyon et, vers 1665, il s’engagea dans le corps des Gendarmes, régiment d’élite de la Maison du Roi, où seuls les nobles étaient admis. Avec ce régiment, il fit partie de l’armée de Condé en 1674. Le 11 août, à Seneffe, cette armée de 100 000 hommes battit les Hollandais commandés par Guillaume d’Orange. Dulhut prit part à ce dur combat, où il servit d’écuyer au marquis de Lassay, l’un des aides de camp de Condé.

Dans une lettre qu’il écrivit au marquis de Seignelay en 1682, il disait avoir fait deux voyages en Nouvelle-France avant 1674. Bien que l’on ne sache rien de la nature de ces voyages et de leur but, ce fut durant ces premières visites à la colonie qu’il projeta de se rendre dans le territoire de la puissante tribu des Sioux, qui était établie près de la source du Mississipi. Il se consacra sérieusement à ce projet dès son retour au Canada en 1675. Il acheta une maison à Montréal et se mêla aux Indiens ; en signe d’amitié, un groupe de Sioux lui offrit même trois esclaves. À cette époque de sa vie, deux de ses parents, déjà installés dans la colonie, lui vinrent probablement en aide. Son oncle, Jacques Patron, marchand montréalais, fut sans doute intéressé par le côté commercial du projet et il se peut qu’il ait avancé les fonds nécessaires ; en outre, il est probable que son beau-frère, Lussigny, officier dans les gardes de Buade* de Frontenac, l’ait présenté au gouverneur. Frontenac savait déjà que la région du lac Supérieur était pratiquement inexploitée et pouvait fournir en grande quantité de très belles peaux de castor. En 1676, il avait envoyé Hugues Randin* au saut Sainte-Marie pour régler un différend qui opposait les Sioux à leurs voisins, afin d’ouvrir cette région au commerce français. Depuis lors, à deux occasions, Colbert avait interdit de faire la traite au delà des frontières de la colonie, et Frontenac, sans doute à cause de cette défense, n’approuva pas le projet de Dulhut.

Dulhut décida alors de quitter secrètement Montréal, le 1er septembre 1678, accompagné de sept Français et de ses trois esclaves indiens. Il avait l’intention d’amener les Sioux, les Sauteux et les autres tribus des régions au nord et à l’ouest du lac Supérieur à conclure une paix définitive, ce qui lui aurait permis de rattacher fermement ce territoire pacifié à la Nouvelle-France. Il espérait en outre empêcher les Cris et les Monsonis de porter leurs pelleteries aux Anglais de la baie d’Hudson. En 1678, ces Indiens avaient été pillés par les Outaouais, qui leur servaient d’intermédiaires dans leurs rapports avec les Français (V. Kinongé). En raison de cette expérience malheureuse, les Cris et les Monsonis avaient décidé d’aller porter leurs fourrures à la baie d’Hudson, à moins qu’ils ne puissent s’entendre avec les Français. Afin d’empêcher ces deux nations indiennes du Nord de se joindre aux Anglais, Dulhut jugea qu’il fallait traiter directement avec elles, quitte à ne pas tenir compte des intermédiaires outaouais.

Les membres de l’expédition passèrent l’hiver au saut Sainte-Marie, et, le 2 juillet 1679, dressèrent les armoiries de France dans le grand village des Nadouesioux. Des cérémonies semblables eurent lieu dans les établissements voisins, dans le but de signifier aux Anglais que ces terres étaient maintenant revendiquées par Louis XIV. Toutes les tribus que Dulhut visita furent invitées à envoyer des représentants à une grande assemblée pour y discuter les termes d’un traité de paix. La réunion eut lieu au lac Supérieur, en septembre, et Dulhut eut la satisfaction d’y voir les nombreuses tribus qui y étaient représentées accepter une réconciliation générale. Afin de cimenter ces liens fragiles d’amitié, il arrangea plusieurs mariages entre membres de tribus différentes et encouragea les Indiens à chasser ensemble pendant l’hiver.

Dulhut avait en outre envoyé trois de ses hommes vers l’Ouest en compagnie de guerriers sioux. On ne sait pas jusqu’où ils se rendirent, mais au cours de l’été 1680 ils revinrent avec du sel. Comme les guides indiens assuraient que ce sel provenait d’un grand lac d’eau non potable situé dans l’Ouest à 20 jours de voyage, Dulhut en conclut que la mer de l’Ouest était toute proche et il quitta le lac Supérieur pour se rendre au Mississipi. En atteignant le fleuve, il apprit que trois des hommes de Cavelier* de La Salle, dont le père récollet Louis Hennepin, avaient été capturés par les Sioux et emmenés comme esclaves. Dulhut poursuivit les Indiens et les rejoignit finalement quelque part dans le haut Mississipi. Même s’ils firent des excuses et libérèrent immédiatement leurs prisonniers, Dulhut jugea prudent de s’en retourner. Par cet acte d’hostilité envers les Français avec qui ils venaient de signer un traité, les Sioux avaient démontré qu’on ne pouvait se fier à eux et Dulhut redoutait évidemment de poursuivre ses voyages d’exploration sous d’aussi fâcheux auspices. Après avoir réprimandé les Indiens, il retourna à Michillimakinac, ramenant les hommes de La Salle dans ses canots.

Pendant ce temps, à Québec, l’intendant Jacques Duchesneau* s’en prenait violemment à Dulhut qu’il disait être le chef des coureurs de bois renégats et l’associé de Frontenac pour le commerce des fourrures. Dans une lettre adressée au ministre, l’intendant prétendait que des lots de fourrures étaient envoyés non seulement à Jacques Patron et au gouverneur, mais également aux Anglais et que tout le commerce des fourrures des régions de l’Ouest pourrait être éventuellement détourné vers ces derniers. En apprenant, au mois de mars 1681, les accusations de l’intendant, Dulhut revint en toute hâte dans la colonie. Il y arriva trois mois avant la proclamation de Colbert accordant l’amnistie à tous les coureurs de bois ; Duchesneau demanda qu’il fût emprisonné pour trahison. Toutefois, Frontenac, qui maintenant protégeait l’explorateur, refusa et crut bon de l’envoyer en France plaider sa cause devant le ministre.

En France, Dulhut fit à Seignelay un récit de son voyage au Mississipi et se défendit de l’accusation d’avoir enfreint l’édit de 1676, qui interdisait les voyages en forêt dans le but de faire la traite. Dulhut soutint que son but avait été de servir de médiateur entre plusieurs tribus indiennes et de les amener à conclure la paix. Il demanda la permission de poursuivre ses explorations, puis la concession d’une seigneurie dans les territoires qu’il pourrait découvrir. Si on lui avait accordé cette requête, il se serait sans doute taillé un empire commercial, semblable à celui que possédait La Salle au sud des Grands Lacs. Le roi, cependant, venait d’instituer le régime des 25 congés de traite afin de réduire encore le nombre de personnes désertant la colonie et n’était pas du tout enclin à encourager les voyages d’exploration qui, dans la plupart des cas, servaient de prétextes à des opérations commerciales. De plus, La Salle, qui avait à la cour de puissants protecteurs, était hostile à Dulhut en qui il voyait probablement un concurrent éventuel. Ces obstacles étaient trop difficiles à surmonter ; Dulhut réussit à se laver des accusations portées contre lui, mais on n’acquiesça pas à ses requêtes.

Lorsqu’il retourna au Canada à l’automne de 1682, Frontenac avait été rappelé et Le Febvre* de La Barre l’avait remplacé. Dulhut entra rapidement en faveur auprès du nouveau gouverneur et devint un de ses principaux lieutenants. Au début de l’année 1683, nanti d’une commission de trois ans octroyée par La Barre et accompagné d’un convoi de 15 canots, il retourna vers les régions situées à l’ouest des Grands Lacs et dans le haut Mississipi.

Sa mission avait un double but : discipliner les tribus du Nord-Ouest, ce qui était urgent vu l’imminence de la guerre contre les Iroquois, et empêcher les nations indiennes du Nord de livrer leurs fourrures aux Anglais de la baie d’Hudson. Durant les trois années suivantes, Dulhut s’employa sans répit à atteindre ces objectifs. Il réquisitionna les trafiquants munis d’un congé de traite pour l’aider à fortifier Michillimakinac. Il reprocha aux Potéouatamis leur attitude d’indifférence envers la cause française et renouvela ses efforts pour amener la paix entre les Renards, les Sioux et les Sauteux. Les relations avec ces derniers étaient particulièrement difficiles et leur antagonisme éclata au grand jour quand, en 1684, quatre de leurs guerriers tuèrent deux trafiquants français. Lorsqu’un des coupables se présenta chez les Jésuites du saut Sainte-Marie, aucun des 12 membres de cette mission n’osa l’arrêter, par crainte de représailles de la part de la tribu. Dès qu’il eut appris l’incident, Dulhut se hâta vers la mission, rassembla les suspects, y compris le chef Achinaga et ses deux fils, et les fit passer en jugement. Achinaga fut acquitté et on pardonna au plus jeune de ses fils, mais les deux autres suspects furent reconnus coupables et exécutés devant 400 Indiens. En administrant froidement cette punition, Dulhut montra aux Indiens que les Français étaient un peuple qu’il fallait craindre et respecter.

En 1684 et 1685, les positions françaises dans l’Ouest furent renforcées par la construction de deux comptoirs de traite. Ils étaient situés sur le lac Nipigon et à Kaministiquia, à l’extrémité ouest du lac Supérieur et furent placés sous les ordres du jeune frère de Dulhut, Claude Greysolon de La Tourette. L’intendant Jacques de Meulles s’éleva immédiatement contre l’entreprise. Il informa le roi que la véritable raison favorisant l’érection de ces comptoirs, qui étaient situés trop loin de la baie d’Hudson pour empêcher les Indiens de s’y rendre faire la traite, était de satisfaire les intérêts personnels de Dulhut et que la commission de La Barre consistait en des droits exclusifs sur le commerce dans la région du lac Supérieur. Il y avait une part de vérité dans cette accusation, puisque Dulhut et La Tourette se livrèrent au commerce sur une grande échelle. On le constate dans une lettre écrite par Dulhut, en 1684, à Charles Aubert de La Chesnaye, son créancier, dans laquelle il demandait une avance et déclarait qu’il avait plus de 800 peaux de castors à Michillimakinac, qui serviraient à le rembourser l’année suivante. Mais l’intendant avait tort de prétendre que cette activité commerciale ne nuisait pas aux Anglais, puisque les directeurs de la Hudson’s Bay Company déclarèrent en 1686 que Dulhut leur avait fait perdre des échanges pour une valeur de 20 000#.

Une organisation militaire importante vint s’ajouter à cette organisation économique. En 1684, Dulhut, Morel de La Durantaye et Nicolas Perrot recrutèrent 500 guerriers parmi les nations indiennes de l’Ouest et les conduisirent jusqu’à Niagara, afin de prêter main-forte au gros de l’armée de La Barre dans son expédition avortée contre les Iroquois. Le successeur de La Barre, Brisay de Denonville, reconnaissant lui aussi les capacités de Dulhut et l’influence qu’il exerçait sur les Indiens, fit fréquemment appel à ses services. En 1685 et 1686, les marchands anglais et hollandais d’Albany étaient venus à Michillimakinac et, à proximité du poste français, avaient fait un commerce assez important avec les Indiens. Pour empêcher d’autres intrusions dans l’empire commercial de la Nouvelle-France, Denonville décida d’établir des postes de portage à Toronto et à Détroit, deux importantes voies d’accès vers l’Ouest. Dulhut fut chargé de la construction du poste de Détroit, que l’on nomma fort Saint-Joseph et où 50 hommes furent placés en garnison. En 1687, lorsque le gouverneur mit sur pied sa grande campagne contre les Tsonnontouans, Dulhut et d’autres commandants français dans l’Ouest rassemblèrent 400 guerriers et rejoignirent le gros de l’armée au lac Ontario exactement au jour convenu.

Au lieu de retourner au lac Supérieur, après cette dernière campagne, Dulhut revint au Canada. On ne sait ce qui le poussa à agir de la sorte, mais il se peut qu’il ait eu une attaque de goutte, maladie dont il souffrit constamment durant les 20 dernières années de sa vie et qui finalement le rendit invalide en 1702. Toutefois, au début, la maladie ne l’empêcha pas de prendre part à la guerre contre les Iroquois. En 1689, il défit un groupe de 22 d’entre eux au lac des Deux-Montagnes et, en récompense, fut promu capitaine réformé. On n’entendit plus parler de lui jusqu’en 1696, époque à laquelle il accompagna l’armée que Frontenac conduisit contre les Onontagués et les Onneiouts. Il se rendit jusqu’au fort Frontenac dont il prit le commandement. L’année suivante, il accéda au rang de capitaine en pied.

Après son commandement du fort Frontenac, Dulhut revint à la vie privée. Il était célibataire et, durant sa longue maladie, fut apparemment soigné par La Roche, son unique serviteur. Il vécut tranquillement à Montréal les 15 dernières années de sa vie. En juin 1701, il loua à Philippe de Rigaud de Vaudreuil, pour 400 par an, la maison dont lui et La Tourette étaient propriétaires. C’est sans doute à cette époque qu’il déménagea chez le tanneur Charles Delaunay, où il vivait en 1709. En mars de cette année-là, il fit son testament auquel il ajouta un codicille en février 1710. Il légua 800# aux Récollets, 100# à la congrégation de Notre-Dame et 300# à son domestique. La plus grosse partie de son héritage toutefois était constituée d’une somme d’environ 11 766# que lui devait Delaunay. Dulhut n’exigea le remboursement que de 4 000# et légua la différence à la femme et aux enfants du tanneur.

Il mourut à Montréal le 25 février 1710 et fut inhumé dans la chapelle des Récollets. Il laissa une réputation d’honnête homme et de brave et loyal officier.

On a souvent comparé Dulhut à La Salle : ils ont en commun le fait qu’ils ouvrirent tous deux de nouveaux territoires au commerce français et étendirent ainsi l’influence de leur pays. Toutefois, la carrière d’explorateur de Dulhut fut courte en comparaison de celle de La Salle et, comme il écrivit très peu, il ne contribua pas à répandre ses connaissances géographiques du haut Mississipi et de ses affluents. Les caractères des deux hommes étaient également différents. La Salle était un homme impulsif doué d’imagination mais qui n’avait pas le sens de l’organisation ; Dulhut, bien qu’il manquât d’élan, était méthodique et sérieux, deux qualités qui expliquent sans doute pourquoi les trois gouverneurs qu’il servit en firent un de leurs principaux lieutenants dans l’Ouest. À cause de ses activités multiples dans cette région, il est regardé comme un des principaux artisans de l’entente entre la Nouvelle-France et les tribus du lac Supérieur. Mais, en prouvant que l’on pouvait commercer directement avec ces tribus lointaines, il irrita les intermédiaires outaouais et doit être considéré comme un des responsables de l’indifférence que ceux-ci manifestèrent envers les Français à certaines périodes de la guerre contre les Iroquois.

Yves F. Zoltvany

AJM, Greffe d’Antoine Adhémar ; Greffe de Michel Lepallieur.— AN, Col., B, 11, 16, 19, 20 ; Col., C11A, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 14, 20 ; Col., C11E, 16 ; Col., D2C, 47 ; Col., F3, 2, 6, 7.— Correspondance de Frontenac, RAPQ, 1926–27 ; 1927–28 ; 1928–29.— Découvertes et établissements des Français (Margry), II, V, VI.— HBRS, XXI (Rich).— Jug. et délib., V.— C. W. Colby, Canadian types of the old régime, 1608–1698 (New York, 1908).— Eccles, Canada under Louis XIV.— Lionel Groulx, Notre grande aventure : l’Empire français en Amérique du Nord (1535–1760) (Montréal, [1958]).— Kellogg, French régime.— Henri Lorin, Le comte de Frontenac : étude sur le Canada français à la fin du XVIIe siècle (Paris, 1895).— Antoine d’Eschambault, La vie aventureuse de Daniel Greysolon, sieur Dulhut, RHAF, V (1951–52) : 320–339.— Gérard Malchelosse, Un gentilhomme coureur de bois : Daniel Greysolon, sieur Du Lhut, Cahiers des Dix, XVI (1951) : 195–232.

Bibliographie générale

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Yves F. Zoltvany, « GREYSOLON DULHUT, DANIEL », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 2, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 19 mars 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/greysolon_dulhut_daniel_2F.html.

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Auteur de l'article:    Yves F. Zoltvany
Titre de l'article:    GREYSOLON DULHUT, DANIEL
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 2
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    1969
Année de la révision:    1991
Date de consultation:    19 mars 2024