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EDENSHAW, CHARLES (appelé aussi Da•axiigang (Dahiégin, Tahayghen, Takayren), Skil’wxan jas, N∂ngkwigetklaīs ; héritier du titre de chef Eda’nsa (Itinsaw, Edensaw, Ee-din-suh, Idansu, Idinsaw), artiste et chef haïda, né vers 1839 à Skidegate (Colombie-Britannique), fils de Qawkúna, du clan de l’Aigle de la lignée des Sdast’aas, et de son mari K’īajangk’una, du clan du Corbeau de la lignée Nikwδn qiwe ; décédé en 1920, probablement le 12 septembre, à Masset, Colombie-Britannique.

Réputé de son vivant l’un des meilleurs sculpteurs haïdas, tant auprès de sa nation que des collectionneurs et anthropologues, Charles Edenshaw demeure aujourd’hui le plus fameux artiste haïda de la fin du xixe siècle. À l’époque de sa naissance, son peuple, enrichi par la traite des fourrures qu’il faisait alors avec les Européens et les Euro-Américains, connut un essor économique et une floraison artistique. Edenshaw survécut à la terrible épidémie de variole de 1862, puis aux années d’évangélisation et de colonisation par les Euro-Canadiens. En 1885, lorsqu’il reçut le titre de chef Eda’nsa, non seulement le potlatch était-il illégal au Canada, mais les missionnaires et les agents gouvernementaux avaient dépouillé son titre d’une bonne part des fonctions sociales et cérémonielles qui y avaient été rattachées. Edenshaw put s’investir dans son art et continua de le pratiquer bien au delà des premières années du xxe siècle. Il sut trouver sa manière propre, un style renommé aussi bien pour son originalité et la nouveauté de ses formes narratives que pour sa fidélité aux subtils principes des lignes-formes, caractéristiques de l’art haïda. En 1902, le collectionneur Charles Frederick Newcombe* affirma : « [il est] le meilleur sculpteur sur bois et sur pierre vivant aujourd’hui ».

On a peu de détails sur l’enfance d’Edenshaw. Bébé, il reçut le nom de Da•axiigang, c’est-à-dire « bruit dans la maison ». Ses parents avaient les moyens d’organiser souvent des potlatchs, comme l’indique un autre de ses noms, N∂ngkwigetklaīs (« ils ont tenu dix potlatchs pour lui »), qui lui fut donné au dernier de ces potlatchs. Conformément à la coutume, on lui fit des tatouages sur le dos, les bras, les jambes, la poitrine et les mains au cours de ces cérémonies. Sa fille Florence Edenshaw Davidson se rappelait certains de leurs motifs : aigle, grenouille et créature mythique appelée « Loup de mer ». En grandissant, Edenshaw apprit peut-être de son père à sculpter des canots. Réputé très habile dans cet art, son père, dit-on, mourut quand Edenshaw était encore enfant.

Chez les Haïdas, la tradition voulait que, en atteignant sa maturité, le fils aîné de la sœur aînée d’un chef s’installe dans la maison de son oncle, à qui il devait succéder en tant que chef. Florence Edenshaw Davidson a raconté : « papa avait dix-huit ou dix-neuf ans quand il est arrivé à Masset. Son oncle, Albert Edward Edenshaw [Eda’nsa*], le réclamait, alors il est venu ici. » Vers 1853, Eda’nsa, le chef héréditaire du clan de l’Aigle de la lignée des Sdast’aas, était parti de Kiusta avec sa famille et s’était installé à Kung, village situé à l’est de Kiusta, sur la côte nord de l’île Graham, dans l’archipel de la Reine-Charlotte. Même si la famille se trouvait fréquemment à Masset, il est probable qu’elle a continué de résider principalement à Kung jusque dans les années 1880.

Vers 1865, quand Eda’nsa épousa sa seconde femme, il emmena à Kung la nièce de celle-ci, K’woiy∂ng, et l’adopta. Vers 1873, K’woiy∂ng, parvenue à sa maturité, épousa Da•axiigang. On croit que les nouveaux mariés vivaient encore à Kung à ce moment-là, quoique, dans les années 1870, ils aient sans doute gardé un point d’attache à Kung, à Yatza et à Masset. Au début des années 1880, ils reçurent en héritage, de la veuve d’un oncle de Da•axiigang, une maison à Masset ; c’est alors, vraisemblablement, qu’ils choisirent ce village comme principal lieu de résidence. Baptisés le 27 décembre 1885 à Masset, ils prirent les noms de Charles et d’Isabella, d’après des nobles européens, et se remarièrent à l’église tout de suite après. « [Eda’nsa] a donné sa place à papa de son vivant », a dit Florence Edenshaw Davidson, ce qui signifie qu’il lui donna son nom. « C’est quand papa a épousé ma mère à l’église que son oncle lui a donné le nom d’Edenshaw. »

Toujours d’après sa fille, Charles Edenshaw s’était mis à sculpter l’argilite et l’argent à Skidegate à l’âge d’environ 14 ans, au cours d’un hiver où il était malade. Les initiateurs de la sculpture sur argilite, schiste charbonneux de couleur noire, avaient été des artistes haïdas de Skidegate : ils fabriquaient des pipes pour la vente dès les années 1820 ainsi que des portraits d’Euro-Américains qui faisaient du commerce côtier de fourrures. Toutefois, Edenshaw fut peut-être le premier orfèvre haïda. Selon le ministre anglican Charles Harrison, qui exerça son ministère à Masset dans les années 1880, « le chef Edenshaw » fut le premier artiste haïda à s’essayer au travail de l’argent et de l’or. Bien que l’on connaisse peu ses œuvres d’avant 1880, on peut avancer qu’elles comportaient toute la gamme des objets cérémoniels fabriqués par les artistes haïdas : mâts, masques, sommets de coiffure, coffres et vaisselle de banquet. Six mâts de dimensions normales lui ont été attribués, mais on sait maintenant qu’au moins deux d’entre eux étaient de son oncle Eda’nsa. Aucune sculpture d’argilite datant des débuts de sa carrière n’a encore été identifiée.

Déjà, au moment où lui-même et sa femme s’installèrent à Masset, Charles Edenshaw avait trouvé son style et vivait de son art, sans avoir à pêcher ou à chasser pour sa subsistance, contrairement à beaucoup d’artistes haïdas. D’après les œuvres qui lui ont été attribuées, les années 1880 à 1910 auraient été sa période la plus productive. Souvent, au printemps et en été, comme son oncle avant lui, il allait avec sa famille dans des endroits tels Port Essington, le fort Simpson (Port Simpson) et Victoria, ainsi qu’à Juneau, à Kasaan, à Klinkwan et à Ketchikan, en Alaska. Là, il sculptait et vendait ses pièces tandis qu’Isabella tressait des paniers pour les vendre et travaillait dans des conserveries. Durant quelques années, il sculpta à Victoria tout l’hiver. Par la suite, il le fit dans un hangar derrière sa maison à Masset ; une fois ses enfants devenus grands, il sculpta dans la maison.

Edenshaw sculptait notamment des mâts et des maisons en miniature, des coffres, des bols et des plats en bois et en argilite ainsi que des canots miniatures, des masques et des sommets de coiffure en bois, toujours en vue de les vendre à des non-autochtones. En outre, il peignait des motifs sur des pièces de vannerie – chapeaux et cimiers – tressées par Isabella pour la vente. Rien n’indique qu’il ait fait des bijoux en argent et en or pour des étrangers. On peut supposer qu’il en sculptait exclusivement pour des Haïdas, qui affichaient ainsi leurs armoiries familiales. Parmi les autres objets qu’il fabriqua et dont on sait qu’ils étaient utilisés par la communauté haïda, il y avait des canapés et des berceaux en bois ainsi que des monuments funéraires en pierre. D’autres pièces – notamment ses cannes à embout d’argent et à pommeau d’ivoire – pouvaient être destinées soit à sa communauté, soit à la vente. Toutefois, la plupart des objets qui lui ont été attribués étaient faits pour être vendus. George Cunningham, dans son magasin de Port Essington, tenait à la fois des pièces de Charles et d’Isabella ; les collectionneurs tels Charles Frederick Newcombe se rendaient à leur maison pour acheter.

En 1896, le seul fils survivant de Charles et d’Isabella, Robert, se noya accidentellement au cours d’une baignade. Ce fut une terrible épreuve pour toute la famille, dont cinq des huit enfants étaient déjà décédés. Charles dut ressentir profondément cette perte, car son fils manifestait du talent en sculpture. Florence naquit le mois suivant et, d’après son propre témoignage, « tout le monde » fut déçu qu’elle ne soit pas un garçon. En fin de compte, Charles s’attacha beaucoup à cette enfant en qui l’on voyait la réincarnation, la « seconde naissance » de la mère de Charles. Isabella et Charles auraient deux autres filles dont l’une mourrait jeune.

Ce fut pendant cette période que plusieurs collectionneurs et anthropologues rencontrés par Edenshaw à Port Essington, à Kasaan, à Victoria ou à Masset le consultèrent et lui passèrent des commandes. En 1897, à Port Essington, il fournit à Franz Boas* les renseignements et dessins que celui-ci reproduisit dans son ouvrage devenu classique, Primitive art, paru en 1927. Les motifs de tatouage commandés par Boas à cette occasion furent publiés plus tard par un anthropologue de l’American Museum of Natural History de New York, John Reed Swanton. En 1901, Edenshaw réalisa pour Swanton plusieurs pièces miniatures : huit mâts, deux maisons (dont l’une se composait seulement de la charpente et du poteau intérieur) et un canot. De retour à New York, Swanton commanda un masque à Edenshaw par l’entremise de son cousin Henry Edenshaw.

Les principales collections d’œuvres de Charles Edenshaw se trouvent à l’American Museum of Natural History, au Field Museum of Natural History de Chicago, au Royal British Columbia Museum de Victoria, au Museum of Anthropology de la University of British Columbia à Vancouver, au Musée canadien des civilisations de Hull, au Québec, et au Pitt Rivers Museum d’Oxford, en Angleterre. C’est à l’Exhibition of Canadian West Coast Art, tenue en 1927 à la Galerie nationale du Canada à Ottawa (aujourd’hui le Musée des beaux-arts du Canada), puis au Musée du Jeu de paume à Paris que, pour la première fois, des œuvres d’Edenshaw furent classées dans la catégorie des « beaux-arts » et que lui-même fut considéré comme un artiste, aux côtés d’Emily Carr*, de Paul Kane* et d’Alexander Young Jackson*. Bien que, dans le petit catalogue de cette exposition, les « artistes canadiens » soient énumérés séparément avec le titre de leurs œuvres, les artistes autochtones ne le sont pas. Seules leurs œuvres sont énumérées, avec des explications. Sous la mention « no 112, sculptures sur ardoise », le texte indique que « bon nombre des meilleures pièces » sont d’Edenshaw.

Le mérite d’avoir porté la sculpture sur argilite à l’attention du monde extérieur revient surtout à Marius Barbeau*, qui publia dans les années 1950 Haida carvers et Haida myths. Il fut le premier à donner des détails biographiques sur des artistes haïdas et à associer des œuvres à leur créateur. Hélas, bon nombre de ses attributions étaient incorrectes. De grands efforts ont été déployés pour dissiper la confusion, à commencer par l’exposition intitulée « Arts of the Raven », tenue en 1967 à la Vancouver Art Gallery, où toute une galerie était réservée à des pièces d’Edenshaw ou attribuées à Edenshaw (66 au total). L’intérêt pour son œuvre subsiste toujours.

C’est Bill Holm qui, en 1981, a publié l’étude la plus détaillée sur l’art d’Edenshaw. Il a été le premier à tenter de retracer l’évolution de son œuvre et de la différencier de la production de plusieurs artistes haïdas qui avaient travaillé à Skidegate et à Masset à la même époque et dont l’œuvre avait été confondue avec la sienne. Le plus proche d’Edenshaw par la manière – et par la parenté – était John Robson, son beau-père. Selon Holm, le style bidimensionnel d’Edenshaw, qui se caractérise notamment par des lignes-formes moyennement larges ou étroites, des formes en U et des ovoïdes très arrondis, des complexes ovoïdes concentriques et des complexes de formes en U empilées, aurait déjà été tout à fait au point en 1879, année où furent recueillis deux bracelets fabriqués par Edenshaw et conservés aujourd’hui au Musée canadien des civilisations. Dans une période antérieure, toujours d’après Holm, le style bidimensionnel d’Edenshaw présentait « des lignes-formes moins fluides [...] des ovoïdes plus anguleux et des points de jonction quelque peu maladroits », de sorte que les détails du fond et les formes tertiaires étaient « moins bien intégrés à l’ensemble de la composition ». Holm donne comme exemples de cette période plusieurs sculptures d’argilite, dont les maisonnettes à gueule d’ours qui se trouvent au Vancouver Museum et à l’Alaska State Museum à Juneau. D’après lui, le canapé à grenouille sculptée conservé au Royal British Columbia Museum représente une période de transition : il est anguleux, mais il a des caractéristiques que l’on décèle souvent sur des pièces postérieures – par exemple des U empilés et des ovoïdes contenant des têtes de truite saumonée de forme circulaire et sans bouche. Bien que Charles Frederick Newcombe l’ait recueilli en 1901, ce canapé devait dater d’avant 1879.

Les sculptures de Charles Edenshaw sont souvent des variations sur des thèmes mythiques ou héraldiques – les histoires du Corbeau par exemple. Ainsi, trois de ses plats illustrent un épisode de l’histoire qui explique l’origine de l’humanité dans la mythologie du Corbeau : l’apparition de la différence sexuelle. L’un de ces plats, en argilite, se trouve au Seattle Art Museum ; les deux autres, acquis tous deux en 1894, sont au National Museum of Ireland à Dublin et au Field Museum of Natural History. Cette histoire du Corbeau est fort ancienne, mais les plats d’Edenshaw en sont les premières représentations connues dans l’art haïda (un embout de canne en argent sculpté par Edenshaw et conservé au Pitt Rivers Museum illustre ce même mythe). Ils montrent bien que l’artiste sut enrichir le répertoire haïda et qu’il maîtrisait un nouveau style narratif. L’histoire en question suit l’épisode plus connu dans lequel le Corbeau voit l’humanité émerger d’une coquille de palourde. Selon une version du mythe, tous les êtres humains étaient alors des petits garçons. Le Corbeau entend parler d’êtres monstrueux qui ressemblent à des chitons de pierre mais sont en fait des organes génitaux féminins, et il décide de les capturer. Après avoir donné forme humaine à un champignon pour qu’il manœuvre son canot, le Corbeau réussit à harponner les monstres et revient les jeter aux êtres humains. La moitié des monstres adhèrent aux garçons et les transforment en filles. Dans les trois plats d’Edenshaw, le Corbeau a une forme humaine (visage humain, bec de corbeau, bras humains et pattes de corbeau), porte un chapeau à anneaux et tient un harpon. Il est assis dans un canot, et l’homme-champignon se tient à l’amère de l’embarcation. Le canot et le chapeau sont richement ornés de lignes-formes. Sous le canot se trouve le monstre ; il a de grands yeux ronds et des dents pointues. Les trois plats démontrent qu’Edenshaw savait surmonter les problèmes inhérents aux compositions circulaires sans jamais se répéter ; ce sont d’éloquentes variations sur un seul thème.

Apparemment, la vue et la santé de Charles Edenshaw déclinèrent à compter de 1910. Sa production artistique diminua probablement en qualité et en quantité pendant les dix dernières années de sa vie, quoique, semble-t-il, il ait continué de faire de la sculpture jusqu’à la fin. Selon son arrière-petit-fils Robert Charles Davidson, Edenshaw dit à sa femme avant de mourir : « Quand je reviendrai, je ne voudrai plus sculpter. » Son neveu Charles Gladstone, à qui devait revenir la dignité de chef Eda’nsa, choisit de ne pas assumer ce titre, qui passa à deux autres hommes, Alec Yeltatzie et James Sterling.

Charles Edenshaw demeure un artiste remarquable. Au fil de ses quelque 67 ans de carrière, il se distingua par la qualité et la diversité de son œuvre et, grâce à ses trouvailles stylistiques et narratives, il renouvela l’art traditionnel des Haïdas. Cette œuvre continue d’inspirer des artistes haïdas, dont William Ronald (Bill) Reid, petit-fils de Charles Gladstone, et les frères Robert Charles et Reg Lester Davidson. Comme l’a fait remarquer Robert Charles Davidson, « Il semble qu’Edenshaw connaissait l’esprit du peuple haïda et, d’après ce qu’a raconté ma grand-mère, il a passé toute sa vie à sculpter [et] à créer [...] Il avait une telle maîtrise de tous les moyens d’expression que c’était une joie, et ce l’est encore, de regarder son travail. »

Robin K. Wright

American Museum of Natural Hist., Anthropology Arch. (New York), J. R. Swanton, lettres à Franz Boas, 1900–1901.— BCARS, Add. mss 1077, 55, files 10.— Univ. of Wash. Libraries, mss and Arch. Dept. (Seattle), J. G. Swan fonds, box 2, folder 4 (J. G. Swan, Journal of a trip to the Queen Charlotte Islands, 1883) (mfm à la Univ. of B.C. Library, Special Coll. and Univ. Arch. Div., Vancouver).— Charles Harrison, « History of the Queen Charlotte Islands : the Haida and their legends », Queen Charlotte Islander (Queen Charlotte, C.-B.), 6 nov. 1911, 28 avril 1913.— F. M. Appleton, « The life and art of Charlie Edensaw », Canadian Geog. Journal (Ottawa), 81 (juill.–déc. 1970) : 20–25.— Marius Barbeau, Haida carvers in argillite (Ottawa, 1957) ; Haida myths illustrated in argillite carvings (Ottawa, [1953]).— M. B. Blackman, « Creativity in acculturation : art, architecture and ceremony from the north-west coast », Ethnohistory (Tuscon, Ariz.), 23 (1976) : 387–413 ; During my time : Florence Edenshaw Davidson, a Haida woman (Seattle et Londres, 1982).— Franz Boas, Primitive art (Cambridge, Mass., 1927).— Dietrich Briesemeister et al., Amerika, 1492–1992 : neue Welten, neue Wirklichkeiten [...] (2 vol., [Berlin], 1992).— Douglas Cole, Captured heritage : the scramble for northwest coast artifacts (Vancouver et Toronto, 1985).— Leslie Drew et Doug-las Wilson, Argillite, art of the Haida (North Vancouver, 1980).— Wilson Duff et al., Arts of the Raven : masterworks by the northwest coast Indian (catalogue d’exposition, Vancouver Art Gallery, 1967).— Exhibition of Canadian West Coast Art, December 1927 [...] (catalogue d’exposition, Musée des Beaux-Arts du Canada, Ottawa, [1927]).— Christie Harris, Raven’s cry (Toronto, 1966).— Bill Holm, « Will the real Charles Edensaw please stand up ? : the problem of attribution in northwest coast Indian art », dans The world is as sharp as a knife : an anthology in honour of Wilson Duff, D. N. Abbott, édit. (Victoria, 1981), 175–200.— A. L. Hoover, « Charles Edensaw and the creation of human beings » et « Charles Edensaw : his art and audience », American Indian Art Magazine ([Scottsdale, Ariz.]), 8 (1982–1983), no 3 : 62–67, 80 et 20 (1994–1995), no 3 : 44–53, respectivement.— G. F. MacDonald, Haida monumental art : villages of the Queen Charlotte Islands (Vancouver, 1983).— P. L. Macnair et A. L. Hoover, The magic leaves : a history of Haida argillite carving (Victoria, 1984).— P. L. Macnair et al., The legacy : continuing traditions of Canadian northwest coast Indian art (British Columbia Provincial Museum, Victoria, 1980 ; catalogue d’exposition au City Art Centre, Édimbourg).— Carol Sheehan, Pipes that won’t smoke, coal that won’t burn : Haida sculpture in argillite (catalogue d’exposition, Glenbow Museum, Calgary, 1981).— J. R. Swanton, Contributions to the ethnology of the Haida (Leiden, Pays-Bas, et New York, 1905 ; réimpr., New York, [1975]).— S. J. Thomas [Davidson], « The life and work of Charles Edenshaw : a study in innovation » (mémoire de b.a., Dept. of Anthropology and Sociology, Univ. of B.C., Vancouver, 1967).— R. K. Wright, « Hlgas7agaa : Haida argillite » dans The spirit within : northwest coast native art from John H. Hauberg collection, [S. C. Brown, édit.] (New York et Seattle, 1995), 130–141.

Bibliographie générale

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Robin K. Wright, « EDENSHAW, CHARLES (Da•aӿiigang (Dahɨégɨn, Tahayghen, Takayren), Skɨl’wxan jas, N∂ngkwigetklaīs ; Eda’nsa (Itɨnsaw, Edensaw, Ee-din-suh, Idansu, Idinsaw) », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 14, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 19 mars 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/edenshaw_charles_14F.html.

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Auteur de l'article:    Robin K. Wright
Titre de l'article:    EDENSHAW, CHARLES (Da•aӿiigang (Dahɨégɨn, Tahayghen, Takayren), Skɨl’wxan jas, N∂ngkwigetklaīs ; Eda’nsa (Itɨnsaw, Edensaw, Ee-din-suh, Idansu, Idinsaw)
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 14
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    1998
Année de la révision:    1998
Date de consultation:    19 mars 2024