AGNEW, JOHN LYONS, ouvrier d’affinerie et industriel, né le 28 juillet 1884 à Pittsburgh, Pennsylvanie, l’un des quatre enfants de John Lyons Agnew et de Nannie Moore ; le 14 décembre 1910, il épousa à Lexington, Kentucky, Mary Edmonson Milward (décédée en 1956), et ils eurent deux filles et un fils ; décédé dans la nuit du 8 au 9 juillet 1931 à Copper Cliff (Sudbury, Ontario).

Il existe peu d’information sur les origines et la jeunesse de John Lyons Agnew. Son père, dont la famille avait immigré à York (Toronto) dans les années 1830, venait d’Irlande. Il se maria en 1864, mais devint rapidement veuf et partit vivre plus au sud. En 1870, il travaillait comme fondeur dans le Kentucky, où il épousa Nannie Moore. Plutôt nomade, il se trouvait à Pittsburgh au milieu des années 1870, gagnant sa vie de diverses manières en tant qu’agent itinérant, courtier de valeurs pétrolières, marchand de pétrole et ingénieur minier. En 1892, on lui confia un poste de surveillant à la Homestead Steel Works pendant la grève tristement célèbre de Homestead. Une brève période exaltante suivit pour les Agnew. Alors contremaître à l’atelier de plaques de blindage, John Lyons père fit la connaissance de William Ellis Corey et de Charles Michael Schwab, qui deviendraient tous deux renommés à la United States Steel Corporation, où ils pourraient avoir influé sur la carrière de John Lyons fils. Quand la Homestead Steel Works réembaucha des employés après la grève, la position sociale et économique de la famille déclina ; John Lyons père, peut-être mis à l’écart en raison de sa réputation de briseur de grève, fut réduit à vendre des assurances. Il mourut en 1897 et sa veuve prit des pensionnaires pour joindre les deux bouts.

Certaines sources permettent de penser que l’instabilité qu’avait connue John Lyons fils durant son enfance laissa en lui des traces indélébiles, notamment la volonté de trouver un emploi permanent comportant des échelons à gravir. Même s’il avait vécu dans cinq maisons différentes, il réussit à terminer ses études secondaires à Pittsburgh vers 1902. Ayant grandi, comme le dirait le New York Times du 10 juillet 1931, dans une « atmosphère métallurgique », il commença sa vie active à la United Engineering and Foundry Company, dans cette ville de Pennsylvanie. Licencié en raison d’une récession, il partit vivre à Copper Cliff, apparemment avec l’aide d’E. F. Wood, qui avait déjà travaillé à la Homestead Steel Works et qui était alors premier vice-président de l’International Nickel Company, créée en 1902 au New Jersey. À la mi-février de 1904, Agnew fut engagé par la Canadian Copper Company (CCC) [V. Samuel J. Ritchie* ; Almon Penfield Turner*], filiale de cette entreprise. « Robuste physiquement », selon les descriptions, il commença comme ouvrier (d’abord brouetteur et taraudeur) dans l’atelier de charge de l’Ontario Smelting Works et poursuivit sa carrière, disait-on au sein de l’entreprise, en occupant tour à tour « presque tous les postes de tous les ateliers de la fonderie de Copper Cliff ». La CCC semblait accorder de l’importance à l’expérience pratique, car Agnew et un autre fondeur, Donald MacAskill, s’élèveraient dans la hiérarchie de l’International Nickel Company (INCO) dans les années 1920. Les compétences d’Agnew accélérèrent apparemment son avancement : le Sudbury Star rappellerait jusqu’à quel point « sa formation l’avait qualifié pour une promotion rapide dans l’industrie du nickel et du cuivre en croissance fulgurante dans la région de Sudbury ». Les liens, quoique ténus, qu’entretenait Agnew avec des cadres de la sidérurgie américaine peuvent aussi avoir exercé une certaine influence ; de toute manière, son ascension dans les échelons organisationnels fit de lui une figure légendaire.

En 1910, Agnew prit également de l’envergure en intégrant, par le mariage, l’une des familles importantes de commerçants de Lexington, dans le Kentucky. Il avait des racines à cet endroit : son père avait vécu près de cette ville dans les années 1870 et sa mère venait de cet État. Dans les comptes rendus du mariage qui parurent dans le Lexington Leader le 15 décembre 1910, on le décrivit comme « un jeune homme d’affaires prometteur, occupant un poste important à la Canadian Copper Company ». Des photographies et textes de l’époque, dont des ébauches de documents militaires américains, révèlent un homme grand et robuste aux yeux et aux cheveux foncés, qui montrait quelques signes de calvitie.

Visionnaire et dynamique, Agnew progressa assez rapidement dans la hiérarchie de la CCC. Il faisait preuve d’un grand enthousiasme au travail : dans le recensement de 1911, il déclara faire des semaines de 70 heures. Il était aussi reconnu parmi ses connaissances pour avoir une mémoire remarquable. Ces qualités de même que son énergie inlassable furent constatées par ses supérieurs et, dès le mois de juin 1911, Agnew fut nommé surintendant de la fonderie ; son salaire, cette année-là, s’élevait à 3 000 $ au moins, revenu à faire pâlir d’envie les autres fondeurs. Ayant attiré l’attention grâce à ses « talents administratifs pour maintenir le rendement », il fut promu surintendant général dès 1913. Il concentra ses efforts sur des stratégies organisationnelles et la modernisation du traitement du minerai local dans une structure administrative qui devint de plus en plus complexe quand la production de nickel prit son essor, après une pause de précaution, durant la période suivant le déclenchement de la Première Guerre mondiale en août 1914. Il devint aussi un personnage public à l’extérieur du monde des affaires en qualité de capitaine au cours de la première partie jouée au nouveau Copper Cliff Curling Club, le 14 décembre 1915.

Le 25 juillet de l’année suivante, l’International Nickel Company of Canada (INCO Canada) Limited vit le jour et, le 6 janvier 1917, la société fut autorisée à devenir la filiale canadienne de l’entreprise américaine. La CCC fut absorbée par la division des mines et des fonderies de l’INCO Canada, puis dissoute le 26 février 1919. Agnew gérait alors une organisation qui avait déjà été une société à part entière. Il accepta les titres de vice-président de l’INCO Canada et de directeur général de ses mines et fonderies. Sous l’autorité du président canadien Arthur Dorland Miles, Agnew surveillait les activités qui ralentirent radicalement après la fin de la guerre et furent presque interrompues en 1922 ; la production ayant été axée sur le matériel de guerre, la société dut chercher de nouveaux produits et marchés. Ces ralentissements attirèrent peut-être plus d’attention qu’on ne l’aurait souhaité : en 1919, Agnew présenta à la commission royale d’enquête sur les relations industrielles au Canada un résumé un peu trop idyllique des conditions dans les mines et des attitudes des employés. Il déclara que la main-d’œuvre était « satisfaite » et qu’elle n’avait pas besoin d’un syndicat.

Dans les années 1920, Agnew se trouva au cœur d’une époque intéressante dans l’industrie du nickel. Il y avait beaucoup à faire à l’INCO ; au cours des années et pendant des mandats de différentes durées, Agnew fut membre de corps dirigeants d’entreprises connexes à l’INCO. Il fut président de la Huronian Company Limited, vice-président de l’International Sales Limited, ainsi que président adjoint et administrateur de l’Ontario Refining Company Limited. Il s’engagea aussi dans d’autres entreprises, en occupant un poste d’administrateur au sein de la Menago Mining Company, de la Mond Nickel Company, de la Smith and Travers Company, du Victor Syndicate et de la Banque de Toronto. Il exerça des fonctions dans des organisations comme le Canadian Institute of Mining and Metallurgy, l’Ontario Mining Association, l’American Institute of Mining and Metallurgical Engineers et l’Institution of Mining and Metallurgy de Grande-Bretagne, et fut membre de plusieurs clubs de golf, de navigation de plaisance et de tennis.

En 1921, on reconnut les services d’Agnew encore une fois en le nommant président et directeur général de l’INCO Canada et membre de la haute direction de la société mère américaine. La famille s’installa rue Park, dans l’un des meilleurs quartiers de Copper Cliff, et la maison devint le centre de réunions mondaines. Au mois de février suivant, le président de l’INCO, Robert Crooks Stanley, avait déjà décidé de faire d’Agnew son employé clé au Canada. Une autre réorganisation de la société, le 3 mars, eut comme résultat son élection au conseil d’administration de la société mère ; il assumerait ces fonctions ainsi que la direction de l’INCO Canada jusqu’à ce qu’un autre changement entre en vigueur, le 17 décembre 1928.

Le paternalisme d’entreprise voulait qu’Agnew soutienne un grand nombre d’initiatives locales, allant de l’horticulture (un prix portait son nom) au baseball. Il joua un rôle essentiel dans la fondation du Quarter Century Club, qui soulignait le travail des employés aux longs états de service à l’INCO et attirait de la publicité élogieuse sur ses prestations de retraite. Certains efforts étaient à la fois promotionnels et pratiques : par exemple, Agnew offrait un trophée aux gagnants des compétitions entre les équipes responsables de la sécurité et du sauvetage. Il trouvait aussi le temps d’avoir d’autres champs d’intérêt que les affaires. Ainsi, il se décrivait lui-même comme un amateur de littérature et un fin connaisseur en cafés. Il s’adonnait avec passion au golf et au tennis, et, au fil du temps, devint membre d’une vingtaine de clubs au Canada, aux États-Unis et en Grande-Bretagne. En 1922, il contribua grandement à la création de l’Idlewylde Golf and Country Club, première organisation de ce genre dans la région de Sudbury.

Grâce à ces innombrables activités, Agnew acquit une renommée internationale. À titre de président du Canadian Institute of Mining and Metallurgy, il accueillit le Second (Triennial) Empire Mining and Metallurgical Congress, à l’occasion duquel des délégués séjournèrent au Canada pendant plus d’un mois à l’été de 1927. Il attira de plus en plus l’attention et les éloges : le Canadian Mining and Metallurgical Bulletin rappellerait que, durant cette activité, Agnew avait « [fait] la preuve, comme jamais auparavant, de son aptitude exceptionnelle, voire de son génie, à titre d’organisateur et d’administrateur ». Selon la conclusion de l’article, personne n’avait eu plus d’influence dans les succès d’après-guerre de l’INCO qu’Agnew, qui avait amené la société à créer de nouveaux marchés.

Au moment où Agnew occupait ses divers postes et en récoltait les louanges, la société entreprenait une nouvelle réorganisation, après qu’un échange d’actions eut permis à l’INCO Canada d’acquérir des intérêts majoritaires dans la société mère américaine. Cette dernière subit une restructuration et devint l’International Nickel Company Incorporated. Entamé le 31 octobre 1928 et terminé en décembre, ce processus fit de l’INCO Canada la société mère à compter du 1er janvier 1929. Dès le 1er juillet de la même année, l’INCO absorba la Mond Nickel Company au moyen d’une série de manœuvres boursières et juridiques. À titre de vice-président et de directeur général, Agnew exerçait alors une grande influence sur une entreprise qui détenait le monopole de la production mondiale de nickel, à l’exception d’une fraction minuscule.

Ces transactions allèrent de pair avec des stratégies de marketing accrues – l’INCO avait commencé à faire de la publicité en 1919, mais redoubla ses efforts à la fin des années 1920 –, ainsi qu’avec l’expansion et la modernisation des activités canadiennes. Dirigée par Stanley et suivie de près par Agnew, la société commercialisa énergiquement de nouvelles applications. En 1928, les ventes de Monel (alliage de nickel et de cuivre) représentaient déjà le cinquième des revenus de l’INCO ; les progrès liés au maillechort et à une douzaine d’autres produits reflétaient la diversification. En 1930, Agnew dirait aux membres de la section de Toronto du Canadian Institute of Mining and Metallurgy qu’ils étaient témoins de la « renaissance du nickel en tant que métal d’industrie plutôt que de guerre ».

Naturellement, la production minérale était aussi un élément important : les travaux dans la région de Sudbury étaient tantôt prospères, tantôt abandonnés. Agnew prit l’initiative d’investir 52 millions de dollars, entre autres dans l’agrandissement des installations hydroélectriques de la Huronian Company Limited, notamment celles d’un nouvel emplacement sur la rivière Spanish ; on donna au réservoir qui en résultat le nom de lac Agnew. De vieilles exploitations hydroélectriques furent aussi développées, et Agnew négocia l’achat d’électricité auprès du développement de l’Ontario Power Service Corporation au canyon Abitibi. Dans le sud de l’Ontario, on modernisa l’affinerie de nickel de Port Colborne, qui datait d’une décennie. Plus près de Sudbury, le rapport favorable qu’Agnew avait rédigé en 1924 sur les possibilités qu’offrait la mine Frood [V. Thomas Frood*] eut finalement des résultats concrets, grâce à la fusion avec la Mond Nickel Company, cinq ans plus tard. La mine Frood devint la plus grande productrice de minerai de l’INCO. Selon la nouvelle politique de l’entreprise, aucune ville patronale ne serait créée ; cette décision, en fin de compte, permit à Sudbury de perdre un peu de son aspect de centre régional pour revêtir celui d’une ville étroitement liée à l’industrie du nickel. Dans l’ensemble, ces améliorations permirent d’augmenter la production de façon spectaculaire ; dès 1929, elle atteindrait d’ailleurs presque le double du record établi en temps de guerre.

En 1927, la visite de diverses installations américaines par Agnew, MacAskill et l’expert en mécanique George Ralph Craig eut des répercussions non moins importantes ; ce voyage faisait partie du plan visant à mettre en œuvre, à Copper Cliff, le projet de l’Ontario Refining Company Limited relatif au cuivre électrolytique. Le 22 avril 1929, on reconnut publiquement le travail d’Agnew, quand ce dernier posa la première brique de la cheminée de l’affinerie qui, une fois terminée, deviendrait la plus haute de tout l’Empire britannique. Le marché qu’il conclut avec la Canadian Industries Limited pour la production de bisulfate de sodium près de l’usine ajouta un fleuron à son parcours.

Les responsabilités d’Agnew et les réunions de direction de l’INCO nécessitaient des voyages fréquents partout en Ontario et aux États-Unis, et ses fonctions relatives à la gestion des activités de la Mond Nickel Company au pays de Galles obligèrent l’industriel à se rendre en Grande-Bretagne en 1929 et en 1930. La fatigue liée à ces déplacements peut avoir hâté sa mort ; des photographies montrent qu’il avait pris du poids et semblait en moins bonne santé. D’autres préoccupations s’ajoutèrent : après avoir affirmé pendant longtemps que les marchés étaient solides, Agnew dut annoncer, en octobre 1930, une diminution de la production. En 1931, il s’embarqua de nouveau pour la Grande-Bretagne, se rendit ensuite à Brême, en Allemagne, puis retourna à Copper Cliff, en passant par New York, seulement deux semaines avant sa mort. Malgré toute son énergie, Agnew ne put vaincre ses troubles cardiaques. Le 8 juillet 1931, revenant à son domicile après un court voyage à New York, il déclara qu’il ne se sentait pas bien et alla se coucher tôt. Il mourut durant la nuit. Le décès fut attribué à une thrombose coronaire liée à une affection cardiaque remontant à une grippe en 1918 et à une crise récente de la même maladie.

Les évocations de la personnalité d’Agnew sont peu nombreuses et plutôt contradictoires. On se souviendrait de lui dans le Sudbury Star, journal partisan de l’INCO, pour son « apparence projetant une force dynamique et une énergie acharnée » et, dans le Canadian Mining Journal, pour sa façon de « faire fi de la superficialité » d’une manière « presque déconcertante », propos assez forts pour des notices nécrologiques admiratives. Certains observateurs le trouvaient un peu trop franc, ou « brusque », comme le dit son ami de longue date Charles McCrea, ministre provincial des Mines de 1930 à 1934. Une anecdote rappelait qu’il pouvait déclencher rapidement une « engueulade ». Néanmoins, une autre source le décrivit comme un homme rempli de « joie de vivre » et un « excellent causeur » aux « manières des plus charmantes ».

Les funérailles brèves et simples de John Lyons Agnew eurent lieu chez lui le 11 juillet. Quelque 500 gerbes de fleurs et des milliers de télégrammes témoignèrent de l’héritage de « l’une des figures dominantes dans l’essor de l’industrie actuelle du nickel à l’échelle mondiale », selon le New York Times de la veille. Ironiquement, malgré la longue carrière d’Agnew au Canada et sa récente citoyenneté canadienne, on transporta sa dépouille par wagon privé pour l’enterrer aux côtés de ses parents, dans le cimetière Homewood, parmi des membres de l’élite de Pittsburgh.

Peter V. Krats

John Lyons Agnew est l’auteur de : « Presidential address », Canadian Instit. of Mining and Metallurgy, Trans. (Montréal), 30 (1927) : 9–11.

AO, RG 80-8-0-1301, no 31856.— BAC, Déclarations de recensement du Canada de 1911, Nipissing, Ontario, Copper Cliff, subdist. 95 : 33.— Globe, 12 mars 1929, 10 juill. 1931, 19 déc. 1956.— Sudbury Star (Sudbury, Ontario), 1910–1933.— W. H. Baldwin, « The story of nickel », Journal of Chemical Education (Easton, Pa), 8 (1931) : 1749–1761, 1954–1968, 2325–2340.— Matt Bray et Angus Gilbert, « The Mond-International Nickel merger of 1929 : a case study in entrepreneurial failure », CHR, 76 (1995) : 19–42.— Canadian Mining and Metallurgical Bull. (Montréal), nos 225 (janvier 1931), 232 (août 1931).— Canadian Mining Journal (Gardenvale [Sainte-Anne-de-Bellevue, Québec]), 1907–1931.— Donald Dennie, « Sudbury, 1883–1946 : a social historical study of property and class » (thèse de ph.d., Carleton Univ., Ottawa, 1989).— Charles Dorian, The first 75 years : a headline history of Sudbury, Canada (Ilfracombe, Angleterre, [1959]).— INCO Triangle, septembre 1936 ; mai, octobre 1937 ; juillet, septembre 1945 ; avril 1956 ; juillet 1959 ; avril 1965 ; septembre 1990 (accessible en ligne à « INCO Triangle digital archives » : www.sudburymuseums.ca/triangle).— International Nickel Company, Annual report (Bayonne, N.J., etc.), 1905–1931 (1905–1920 accessible en ligne à www.hathitrust.org).— J. F. Diffenbacher’s directory of Pittsburgh and Allegheny cities, Pittsburgh, Pa, 1877–1878, 1884–1898.— E. P. Lassiter, Corporate data of the International Nickel Company of Canada, Ltd. and its subsidiary, affiliated and predecessor companies […] ([Toronto], 1960).— O. W. Main, The Canadian nickel industry : a study in market control and public policy (Toronto, 1955).— Ontario, Legislature, Sessional papers, 1914–1933 (annual reports of the Dept. of Mines, 1914–1932).— Standard dict. of Canadian biog. (Roberts et Tunnell), 1.— J. F. Thompson et Norman Beasley, For the years to come : a story of International Nickel of Canada (New York et Toronto, 1960).

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Peter V. Krats, « AGNEW, JOHN LYONS », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 16, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 21 nov. 2024, https://www.biographi.ca/fr/bio/agnew_john_lyons_16F.html.

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Auteur de l'article:    Peter V. Krats
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Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 16
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    2017
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