Dans le cadre de l’accord de financement entre le Dictionnaire biographique du Canada et le Musée canadien de l’histoire, nous vous invitons à participer à un court sondage.
Pendant la rébellion du Nord-Ouest en 1885, l’armée du major général Frederick Dobson Middleton s’approcha des fermes métisses situées le plus au sud. Le chef militaire Gabriel Dumont et la plupart de ses hommes attendaient à un endroit qu’ils appelaient Coulée des Tourond, mais que les soldats nommeraient Fish Creek (Saskatchewan). Tôt dans la matinée du 24 avril, Dumont plaça ses soldats métis, sioux et cris dans le ravin qui traversait la piste de Batoche à angle droit. Bien que les troupes gouvernementales aient été au moins cinq fois plus nombreuses qu’eux, ils parvinrent à repousser les attaquants en leur infligeant de lourdes pertes, grâce à l’astuce avec laquelle Dumont les avait disposés et à la fougue de son commandement. Toutefois, la victoire vint réduire davantage les rares possibilités qui s’offraient encore aux Métis. Peu mobiles parce qu’ils avaient perdu beaucoup de chevaux, ils étaient, en plus, presque à court de munitions. Dumont ramena donc ses hommes à Batoche et prépara les positions de défense pour le combat décisif.