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ROSEVEAR, STANLEY WALLACE, officier d’aviation, né le 9 mars 1896 à Walkerton, Ontario, fils de Howard Stanley Rosevear et d’Ella Maude Wallace ; décédé célibataire le 25 avril 1918 près d’Arras, France.
Fils d’un instituteur, Stanley Wallace Rosevear fit ses études en Ontario à la Lindsay Public School et au Port Arthur Collegiate Institute. En 1915, il entra en sciences appliquées à la University of Toronto. C’est là que, en novembre 1916, il s’enrôla dans l’Overseas Training Company. En janvier 1917, il fut muté au Royal Naval Air Service en tant que sous-lieutenant stagiaire de section.
Envoyé outre-mer en février, Rosevear s’entraîna en Angleterre – à Redcar, à Cranwell, à Frieston et à Douvres. Il obtint en juin sa qualification de pilote de reconnaissance, puis reçut son brevet, daté d’avril. En juillet, il rejoignit le 1 Squadron du Royal Naval Air Service et commença à piloter des triplans Sopwith à partir de Bailleul, en France.
Pendant ses neuf mois au front, Rosevear se vit attribuer 23 victoires et eut droit à trois citations. Qualifié de « pilote de chasse très habile et très audacieux », il reçut la croix du Service distingué pour avoir, le 28 octobre 1917, « détruit plusieurs appareils ennemis » et attaqué des groupes de fantassins allemands à basse altitude, dont une fois à 100 pieds seulement. En fait, pour les Allemands, l’escadron se distinguait par ses attaques au sol, ou « patrouilles rampantes », comme les appelait le membre de l’escadron qui tenait un journal. Cependant, il n’y avait pas encore de techniques ni de programmes d’entraînement tout à fait efficaces pour les attaques au sol. L’infanterie allemande apprenait déjà à utiliser des mitrailleuses contre les aéronefs, avec des résultats probants, malgré les aptitudes de pilotes aussi audacieux que Rosevear. « Cela nous a coûté plusieurs pilotes », dit Rosevear dans une lettre adressée à ses parents à Port Arthur (Thunder Bay).
Rosevear fut promu lieutenant de section le 1er janvier 1918. Le 15 mars, à bord d’un Sopwith Camel, il attaqua une formation de huit appareils ennemis et en détruisit deux, ce qui lui permit d’ajouter une agrafe à sa croix. Il devint commandant de section dans le courant du même mois, puis capitaine dans la Royal Air Force lorsque le Royal Flying Corps et le Royal Naval Air Service fusionnèrent, le 1er avril 1918, et que le 1 (N) Squadron devint le 201 Squadron de la Royal Air Force. Pendant l’offensive allemande de ce printemps-là, il servit en divers points dans les secteurs de Dunkerque, de Bailleul et d’Arras. Il fut abattu et tué au-dessus du front d’Arras le 25 avril et inhumé au cimetière Saint-Hilaire à Frévent.
La nécrologie de Stanley Wallace Rosevear dans l’Evening Telegram de Toronto disait que, après le major William Avery Bishop*, « il était probablement l’aviateur le plus réputé du Canada ». Cette affirmation était erronée à plus d’un égard, mais il avait certainement été parmi les meilleurs pilotes de chasse de la Première Guerre mondiale.
AO, RG 80-20-0-432, no 3357.— Canada, ministère de la Défense nationale, Quartier de la défense nationale, Direction du service hist. (Ottawa), Biog. file ; Card index of Canadians in the British flying services, 1914–1919.— Evening Telegram (Toronto), 29 avril 1918.— Globe, 24 mai 1918.— London Gazette, 17 nov. 1917, 17 avril 1918.— Histoire officielle de l’Aviation royale du Canada (3 vol. parus, Ottawa, 1982– ), 1 (S. F. Wise, les Aviateurs canadiens dans le Première Guerre mondiale, 1982).— Univ. of Toronto, University of Toronto roll of service, 1914–1918 (Toronto, 1921).
Brereton Greenhous, « ROSEVEAR, STANLEY WALLACE », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 14, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 2 oct. 2024, https://www.biographi.ca/fr/bio/rosevear_stanley_wallace_14F.html.
Permalien: | https://www.biographi.ca/fr/bio/rosevear_stanley_wallace_14F.html |
Auteur de l'article: | Brereton Greenhous |
Titre de l'article: | ROSEVEAR, STANLEY WALLACE |
Titre de la publication: | Dictionnaire biographique du Canada, vol. 14 |
Éditeur: | Université Laval/University of Toronto |
Année de la publication: | 1998 |
Année de la révision: | 1998 |
Date de consultation: | 2 oct. 2024 |