Francess G. Halpenny (1919–2017)
Francess G. Halpenny, qui s’est éteinte le 25 décembre dernier, a été officiellement general editor du DBC/DCB de 1969 à 1988. En collaboration avec ses homologues de l’université Laval, elle a supervisé la production de dix volumes du projet, où figurent plus de 5 000 biographies. Une telle réalisation est absolument remarquable. Elle a appliqué avec conviction et consolidé les principes fondamentaux du DBC/DCB : un partenariat bilingue avec l’université Laval – de telle sorte que le DBC/DCB est devenu, et demeure, le principal projet de publication bilingue en sciences humaines au Canada –, l’organisation des biographies par période de date de décès plutôt que par ordre alphabétique, et l’insistance sur l’importance de fournir des biographies basées sur des sources primaires, pratique qui distingue le DBC/DCB des autres dictionnaires biographiques nationaux.
Francess G. Halpenny, années 1980.
Tout au long de son mandat de general editor, Francess G. Halpenny a maintenu les normes éditoriales les plus élevées, dont la vérification rigoureuse des faits et la clarté du style. La solide réputation nationale et internationale du DBC/DCB doit beaucoup aux fondements qu’elle a établis.
Ses accomplissements lui ont valu de nombreux prix et distinctions. Par exemple, Francess G. Halpenny était membre de la Société royale du Canada, compagnon de l’ordre du Canada et récipiendaire du prix Molson. Elle a également reçu 11 diplômes honorifiques.
Longtemps après avoir pris sa retraite du DBC/DCB, Francess G. Halpenny lisait et écrivait encore beaucoup. Seulement quelques mois avant sa mort, à l’âge de 98 ans, elle a publié son autobiographie, sous un titre on ne peut plus approprié : A world of words. Selon sa nièce Jean Loughborough : « Sa vie était un univers de mots : prononcés, écrits, chantés et transformés en livres adorés dans lesquels elle se plongeait chaque jour. »
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Francess G. Halpenny lors d'une réunion du DCB en novembre 2017. Photo de Julia Armstrong.