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Titre original :  La Cyberligne du temps - 1848

Provenance : Lien


Après la dissolution du premier ministère Baldwin-La Fontaine, plusieurs appels à l’instauration du gouvernement responsable se firent entendre. George Menzies, journaliste, poète et rédacteur en chef du Woodstock Herald, and Brock District General Advertiser, exposa son opinion :

La devise du journal, British Connection, with Responsible Government, rendait bien l’attitude modérée de son rédacteur en chef. Au correspondant qui l’accusait en novembre 1846 de rester sur la clôture, Menzies rétorqua que tel était bien le cas, mais que la clôture en question n’était rien d’autre que la constitution britannique, et que du haut de cette clôture il avait une bonne vue des troupeaux qui s’affrontaient […] Son désir était que les gouvernements des deux Canadas continuent de s’appuyer sur la constitution britannique, mais que l’on reconnaisse un fait : « des circonstances nouvelles peuvent commander un nouvel ensemble de tactiques ». Une telle opinion fit forcément de Menzies un adversaire du radicalisme de William Lyon Mackenzie*. Elle en fit aussi un partisan du gouvernement responsable ; en 1846 d’ailleurs, il incita le nouveau gouverneur en chef, lord Elgin [Bruce*], à faire preuve de compréhension et de décision en se ralliant à cette idée.

 

Sans adhérer au principe du gouvernement responsable tel que défini par Robert Baldwin et Louis-Hippolyte La Fontaine, William Henry Draper, au pouvoir de décembre 1843 à mai 1847, s’assura tout de même, pour le Conseil exécutif, de la confiance d’une majorité à l’Assemblée, pavant ainsi la voie à son instauration définitive en 1848 :

Même s’il fut en partie involontaire, le rôle que joua Draper dans l’adoption du gouvernement responsable fut peut-être le plus important de sa carrière […] Un conflit continuel entre une législature canadienne qui se serait faite l’avocat du gouvernement responsable d’une part, et le ministère des Colonies et le gouverneur d’autre part, aurait pu avoir des conséquences extrêmement sérieuses à l’époque ; or un tel conflit semblait sur le point de se produire, en décembre 1843, quand Baldwin et La Fontaine donnèrent leur démission. Draper vint à la rescousse, d’abord en appuyant Metcalfe avec son ministère temporaire puis, de 1844 à 1847, avec un gouvernement qui, après les élections de 1844, reposait sur une majorité à l’Assemblée. Il servit en quelque sorte de trait d’union entre l’époque de Metcalfe et de Stanley et celle d’Elgin et de Grey. Ce faisant, il permit au principe de la responsabilité ministérielle de s’imposer sans violence, et fut ainsi l’un des nombreux artisans du passage de l’Empire au Commonwealth.



Les biographies regroupées dans les listes suivantes permettent d’en savoir davantage sur les débats autour de l’idée de gouvernement responsable et sur les diverses façons de le concevoir entre 1843 et 1848.

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