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GERVAISE, LOUIS (plus tard le nom de famille deviendra Gervais), propriétaire d’un moulin à scier, capitaine de milice, né le 12 avril 1708 à Montréal, fils de Charles Gervaise et de Marie Boyer ; épousa Marie-Madeleine Langlois le 18 février 1737 ; décédé le 5 février 1763 à Détroit.

Louis Gervaise, qui fut d’abord un « voyageur », quitta Montréal pour Détroit en 1740 et se lança dans l’industrie du bois. Son moulin à scier était situé dans la pinière en haut de la rivière Sainte-Claire (St Clair River), dans le voisinage de la ville actuelle de Port Huron, Mich. De là, les planches et les madriers étaient mis sur des radeaux que le courant acheminait sur une distance de 25 lieues jusqu’au fort de Détroit.

En 1749, Gervaise, Louis Plichon, dit Saint-Louis, et Pierre Dinan, dit Saint-Étienne, étaient au nombre des colons à qui le commandant Charles de Sabrevois* concéda des terres de trois arpents en bordure de ce qu’on appelait la rive sud. La terre de Gervaise se trouvait juste en bas de l’embouchure d’un cours d’eau maintenant disparu, le ruisseau de la Vieille Reine, à environ deux milles en aval de l’actuel pont Ambassador du côté de Windsor, Ont. Il se construisit immédiatement une maison avec dépendances, plus confortable que la moyenne, et on ne tarda pas à désigner le cours d’eau voisin sous le nom de rivière à Gervais. Le recensement de Détroit de 1760 mentionne Gervaise comme un citoyen à l’aise ayant deux esclaves et un engagé.

Gervaise occupait le poste de capitaine de milice dans la compagnie formée parmi les habitants du nouvel établissement agricole de la rive sud. Outre l’instruction militaire et le commandement des troupes, l’administration civile de la localité relevait aussi de sa charge de capitaine. Pendant la guerre de Sept Ans, la compagnie ne prit part à aucun engagement militaire mais resta sur place pour des motifs d’ordre défensif.

Après que les troupes anglaises eurent occupé Détroit, à la fin de novembre 1760, Louis Gervaise fut de nouveau nommé capitaine de milice, probablement par Donald Campbell. Deux ans et deux mois plus tard, il décédait à sa demeure et on l’inhuma à Détroit. Sa femme mourut à Détroit en octobre de la même année. Ses deux fils quittèrent Détroit en 1766 et se fixèrent dans la paroisse Saint-Antoine-de-Padoue (Saint-Antoine-sur-Richelieu, Qué.).

E. J. Lajeunesse

Library of Congress (Washington), Peter Force collection, census of Detroit, 1760 C.— Les journaux de M. de Léry, RAPQ, 1926–1927, 334–348.— Windsor border region (Lajeunesse).— Tanguay, Dictionnaire.

Bibliographie générale

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E. J. Lajeunesse, « GERVAISE, LOUIS », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 3, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 17 avril 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/gervaise_louis_3F.html.

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Auteur de l'article:    E. J. Lajeunesse
Titre de l'article:    GERVAISE, LOUIS
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 3
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    1974
Année de la révision:    1974
Date de consultation:    17 avril 2024