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COX, GEORGE ALBERTUS, capitaliste, né le 7 mai 1840 à Colborne, Haut-Canada, fils d’Edward William Cox et de Jane Tanner ; le 28 mai 1862, il épousa à Peterborough, Haut-Canada, Margaret Hopkins (décédée en 1905), et ils eurent trois fils et deux filles, puis le 14 avril 1909, à Toronto, Amy Gertrude Sterling ; décédé dans cette ville le 16 janvier 1914.

Né de parents anglais, George Albertus Cox fréquenta l’école publique et la grammar school de Colborne. En 1856, toujours à Colborne, il trouva un emploi de télégraphiste à la Compagnie du télégraphe de Montréal, qui en fit son représentant à Peterborough deux ans plus tard. En plus, il vendit de la papeterie, tâta de la photographie et fut agent de voyages et agent de messageries. En 1861, il devint en outre agent de la Compagnie d’assurance du Canada sur la vie, dont le siège se trouvait alors à Hamilton. Il déclara par la suite avoir projeté de devenir président de cette société le jour même où il était devenu agent.

Comme il convenait à un vendeur d’assurance, Cox devint un citoyen en vue. De 1872 à 1886, il fut à sept reprises maire de Peterborough pour une durée d’un an. Toutefois, il fut défait de justesse en tant que candidat libéral à l’Assemblée législative de l’Ontario en 1875 et à la Chambre des communes en 1887. Fervent méthodiste, il contribuait généreusement aux églises de sa localité, travaillait à édifier des établissements méthodistes et mena une campagne vigoureuse pour la tempérance au moment du référendum sur la loi Scott à Peterborough en 1885.

Grâce à Cox, la Compagnie d’assurance du Canada sur la vie en vint à réaliser près de la moitié de son chiffre d’affaires à sa succursale de l’est de l’Ontario. Cox avait aussi, dit-on, un flair remarquable dans le domaine de l’immobilier. Peu à peu, il accumula de nombreuses propriétés dans la région de Peterborough. Devenu en 1878 président du nouveau chemin de fer Midland du Canada, il contribua beaucoup à sa réorganisation, à son achèvement et, en 1883, à sa location au Grand Tronc. En 1880–1881, il avait appartenu au consortium dirigé par sir William Pearce Howland*, dont la demande de charte du chemin de fer transcontinental avait été refusée.

En 1884, Cox investit de forts bénéfices provenant de ses investissements ferroviaires dans la fondation de la Central Canada Loan and Savings Company et de plusieurs filiales de prêts hypothécaires à Peterborough. Deux ans plus tard, la Banque canadienne de commerce, sise à Toronto, l’invita à se joindre à son conseil d’administration. Il investit beaucoup dans l’achat d’actions de cette banque et de la Compagnie d’assurance du Canada sur la vie.

Cox s’établit à Toronto en 1888, probablement parce que diriger son réseau d’affaires à partir du principal centre commercial de la province était pratique, mais peut-être aussi parce que, à Peterborough, on montrait du doigt les partisans de la loi Scott. En 1890, il accéda à la présidence de la Banque de commerce, qui connut bientôt une période de forte croissance sous la houlette de son brillant directeur général, Byron Edmund Walker*. Cox finit par confier la gestion de ses agences d’assurance et sociétés de prêts hypothécaires à ses trois fils (Edward William, Frederick George et Herbert Coplin) et à son gendre Alfred Ernest Ames*. En 1889, Ames fonda une maison de courtage à Toronto ; la plus grande partie du chiffre d’affaires de cette firme devait provenir de transactions pour le compte de Cox, qui garantissait le crédit de son gendre à la Banque de commerce.

Libéral toute sa vie, Cox faisait partie du groupe qui s’était porté acquéreur du Globe de Toronto dans les années 1880 [V. Robert Jaffray] ainsi que du consortium qui acheta et réorganisa l’Evening Star de Toronto en 1899. On présume qu’il était l’un des principaux bailleurs de fonds du Parti libéral, mais aucun document ne fait état de ses dons, probablement de fortes sommes en espèces. En 1896, le gouvernement de Wilfrid Laurier, nouvellement élu, nomma Cox au Sénat où, d’une façon générale, il ne fut guère actif. En 1903–1904, Laurier proposa qu’il soit créé chevalier, mais le gouverneur général, lord Minto [Elliot], réagit avec tiédeur. « J’ai toujours eu des doutes à propos de Cox, a-t-il écrit ; il faisait l’objet d’une recommandation politique tout simplement parce qu’il était un riche partisan du gouv[ernement]. »

Cox était l’un des piliers de l’église méthodiste Sherbourne Street de Toronto. On la surnommait l’« église des millionnaires » parce qu’elle comptait parmi ses fidèles de riches hommes d’affaires tels Cox, Ames, Harris Henry Fudger, Albert Edward Kemp* et Joseph Wesley Flavelle*, protégé occasionnel de Cox et venu lui aussi de Peterborough. Durant de nombreuses années, Cox fut président de l’Ontario Ladies’ College de Whitby et trésorier du Victoria College, composante méthodiste de la University of Toronto. Il militait toujours pour la tempérance et soutenait généreusement des organisations religieuses, le Toronto General Hospital et d’autres bonnes causes.

Au début des années 1890, Cox s’organisa pour prendre le contrôle de la Compagnie d’assurance du Canada sur la vie. Il accumula toutes les actions qu’il put et s’imposa au conseil d’administration en 1892, provoquant ainsi un énorme ressentiment chez les autres actionnaires et administrateurs. En grande partie à cause de Cox, qui possédait ou contrôlait des intérêts de près de 50 %, le conseil d’administration se laissa convaincre en 1899 de réinstaller le siège social de la compagnie à Toronto, nouvelle étape de la centralisation du pouvoir commercial et financier dans la ville reine. Cox devint président et directeur général de la compagnie en 1900. Comme il était, la même année, président de la Banque de commerce et de la Central Canada Savings and Loan Company, il se trouvait au centre de l’un des plus gros réseaux financiers du pays. Ce réseau décidait du placement d’un actif de plus de 70 millions de dollars.

Les compagnies de Cox, on ne pouvait manquer de le remarquer, formaient une famille financière : leurs conseils d’administration étaient intimement liés, elles concluaient entre elles des opérations courantes ou importantes, elles dépendaient largement d’un groupe de directeurs et d’administrateurs apparentés à Cox par le sang ou le mariage, pratiquant la même religion ou venant de la même localité. Ce réseau comprenait deux sociétés d’assurance-incendie dont Cox était président : la Compagnie d’assurance de l’Amérique britannique et la Compagnie d’assurance de l’Ouest. L’Imperial Life Assurance, fondée en 1897, la National Trust, créée en 1898, et la Dominion Securities, société de commerce d’obligations fondée en 1901, s’ajoutèrent à ce réseau. Certains des jeunes gens qui avaient fait leurs débuts dans les compagnies de Cox, tels William Thomas White*, Edward Rogers Wood*, James Henry Gundy* et Edward Robert Peacock*, firent une belle carrière dans la politique et la finance. En outre, pendant une courte période, en 1898, Cox détint des intérêts majoritaires dans la Compagnie d’assurance sur la vie, dite des Manufacturiers et dans la Temperance and General Life Assurance Company.

À la fin des années 1890 et au début des années 1900, les compagnies de Cox saisirent un nombre étonnant d’occasions d’investir dans de nouvelles entreprises le capital de leurs actionnaires, détenteurs de police et déposants. Au début des années 1890, Cox et la Banque de commerce avaient consenti des prêts à la Toronto Railway Company de William Mackenzie*, qui électrifia le réseau de tramways de la ville. C’est ainsi que le groupe de Cox se mit à financer des chemins de fer et des tramways ailleurs au Canada et aux États-Unis, dont le plus spectaculaire était la ligne transcontinentale de Mackenzie et Donald Mann*, le Canadian Northern Railway.

Profitant de ce que Mackenzie et certains de ses associés, dont Henry Mill Pellatt*, Frederic Nicholls* et l’ingénieur et agent de développement américain Frederick Stark Pearson, connaissaient bien les applications de l’électricité, la famille Cox tenta sa chance dans le domaine des services publics, tant au pays qu’à l’étranger, parfois avec un succès éclatant. Ainsi, elle promut en 1900, au Brésil, la São Paulo Tramway, Light and Power Company, point de départ d’une série d’entreprises rassemblées dès 1912 sous la raison sociale de Brazilian Traction, Light and Power. Celle-ci devint la principale société sud-américaine de services publics et l’une des sociétés sises à l’étranger dans laquelle les Canadiens investissaient le plus. Un autre projet du groupe de Cox – acheminer à Toronto de l’électricité produite aux chutes Niagara par l’Electrical Development Company, fondée en 1903 – sembla aussi prometteur, mais il fut bientôt court-circuité par le mouvement qui réclamait de l’électricité à faible coût, distribuée par des sociétés étatisées.

En 1899–1900, les compagnies de Cox favorisèrent plusieurs fusions et opérations importantes de développement industriel – par exemple la Carter-Crume Company Limited, fabricant de facturiers, qui devint la Moore Corporation, et la Canada Cycle and Motor Company, regroupement d’entreprises de fabrication de bicyclettes qui, après quelques problèmes de départ, se lança aussi dans la production d’automobiles. Par ailleurs, Cox et plusieurs de ses associés faisaient de l’exploitation minière en Colombie-Britannique par l’entremise de la Crow’s Nest Pass Coal Company Limited, constituée juridiquement en 1897. À compter de 1895, Cox avait dirigé le consortium d’où cette compagnie, dont il devint président, était issue. Les liens entre son groupe et le gouvernement Laurier facilitèrent la conclusion de l’entente de la passe du Nid-du-Corbeau avec la Compagnie de chemin de fer canadien du Pacifique en 1897. Cox fit partie également du conseil d’administration du transcontinental Grand Trunk Pacific Railway [V. Charles Melville Hays] – même à l’époque où la Banque de commerce finançait le Canadian Northern – et de celui de la Dominion Iron and Steel Company Limited de Sydney, en Nouvelle-Écosse [V. Benjamin Franklin Pearson]. Dans la première décennie du xxe siècle, le nombre de grandes et de petites entreprises au conseil d’administration desquelles il avait appartenu ou appartenait encore passa à 46. Littéralement propriétaire de la Bourse de Toronto, il était l’un des deux ou trois financiers les plus puissants du Canada édouardien, un rassembleur et un investisseur de capitaux – un pur capitaliste en somme.

Parce qu’il a laissé peu de papiers personnels et de papiers d’affaires, on n’a, pour cerner la personnalité de Cox, qu’une poignée de lettres laconiques et les souvenirs de quelques-uns de ses associés. Si l’on excepte son Église, à laquelle il semble avoir consacré plus d’argent que de temps, ses entreprises constituaient son unique préoccupation. Il n’avait pas de loisirs et ne lisait que des journaux et des livres sur les affaires. Ses associés s’émerveillaient de son sens du détail en ce domaine, de son don pour les chiffres, de son flegme extraordinaire. En tant qu’homme d’affaires, il paraît avoir insisté sur la nécessité de compartimenter les grandes entreprises pour faciliter une comptabilité rigoureuse et avoir réduit les risques au minimum en investissant dans des projets lancés par des membres de son réseau qui avaient fait leurs preuves.

En public, Cox était peu bavard. En privé, il était, dit-on, un homme simple et aimable ; il aida bon nombre d’infortunés de Peterborough et d’autres personnes dans le besoin. Il habitait une jolie maison dans un vieux coin des abords de Toronto et il choisit de ne pas se faire construire une résidence luxueuse, contrairement à certains de ses plus jeunes associés, qui y gaspillèrent leurs énergies et leur fortune.

Si l’on excepte des difficultés occasionnelles, causées par des périodes creuses du cycle économique, la plupart des compagnies de Cox prospérèrent bien sous le régime Laurier. Nommée par le gouvernement fédéral en 1906, la commission royale d’enquête sur le secteur canadien de l’assurance-vie examina leurs méthodes de près. Elle mit au jour diverses transactions d’importance – opérations réciproques, versement de fonds et autres échanges d’initiés – entre la Compagnie d’assurance du Canada sur la vie, l’Imperial Life et les autres entreprises de la famille Cox. Certaines de ces opérations avaient été dissimulées ou présentaient des vices de forme. Dans leur rapport en 1907, les commissaires conclurent que l’emprise absolue de Cox sur la compagnie « a[vait] influé dans une large mesure sur les investissements de l’entreprise, lesquels [avaient] été faits en vue de servir non seulement les intérêts de la Compagnie d’assurance du Canada sur la vie, mais aussi ses propres intérêts ». « Dans nombre de ces transactions, poursuivaient-ils plus loin, le conflit entre les intérêts et les devoirs de M. Cox est si patent que la bonne garde des fonds d’assurance ne saurait toujours avoir été le seul motif. »

L’insinuation selon laquelle il avait abusé de situations où il avait des intérêts multiples laissa Cox perplexe, notamment parce que nul n’avait pu prouver que l’une de ses transactions avait nui aux détenteurs de police ou aux autres investisseurs de ses compagnies. Sa défense, présentée au Sénat en avril 1907, était une apologie classique du capitalisme sauvage. Il y insistait surtout sur l’intégrité des administrateurs de ses entreprises.

Pourtant, un certain nombre d’associés de Cox s’inquiétaient de plus en plus de voir avec quelle détermination le vieux financier entendait utiliser la Compagnie d’assurance du Canada sur la vie au bénéfice de sa propre famille. Ils se plaignaient en privé de la qualité du travail d’Edward Cox à la direction générale, du camouflage de l’incompétence de Herbert et du désir de Cox lui-même d’augmenter son propre salaire. En 1911, Zebulon Aiton Lash, durant de nombreuses années le noble et brillant avocat du groupe Cox, démissionna du conseil d’administration de la Compagnie d’assurance du Canada sur la vie, avec Walker et deux autres administrateurs, pour protester contre « le népotisme [...] manifeste et insupportable » de George Albertus Cox. Quelques années auparavant, Flavelle, intime de la famille Cox depuis les années 1860 (leurs liens d’affaires et de religion remontaient à l’époque où ils vivaient à Peterborough), avait quitté lui aussi le conseil d’administration. « M. Cox, avait-il conclu, ne possède pas les qualités morales nécessaires pour comprendre les relations d’un fiduciaire. »

Cox avait quitté la présidence de la Banque de commerce en 1907, peut-être pour éviter que l’enquête sur l’assurance-vie ne nuise à l’image de cet établissement. Après sa mort en 1914, la présidence de la Compagnie d’assurance du Canada sur la vie passa à l’un de ses fils, puis à un autre. Par la suite, l’entreprise se transforma en mutuelle et les Cox n’y exercèrent plus aucune influence. Dans les années 1980, il subsistait encore quelque chose des liens étroits qui avaient uni l’ancien réseau des Cox, mais une bonne partie des entreprises avaient pris de l’expansion, fusionné, fait faillite ou dérivé autrement hors du réseau. Jamais un autre homme ne sut créer un groupe aussi lié que George Albertus Cox, le parrain de la « mafia méthodiste de Peterborough ».

Cox devint millionnaire à une époque où un million de dollars était encore une somme fabuleuse. Sans doute, dès avant sa mort, avait-il mis de grosses sommes d’argent sur la tête de ses héritiers. On aurait donc tort de se fonder sur sa succession, 870 000 $, pour déterminer la fortune qu’il avait réellement amassée. Il connut ses premiers succès dans les services financiers, l’immobilier et les chemins de fer dans une région du centre de l’Ontario qui était en train de prospérer grâce à l’abondance de ses ressources. En s’installant à Toronto, il participa à la concentration des services financiers haut de gamme qui eut lieu dans cette ville à la fin du xixe siècle. En 1900, il tirait les ficelles du plus gros réseau torontois de banques, de compagnies d’assurance et de sociétés d’investissement. Ensuite, Cox et ses associés contribuèrent beaucoup à la maturation spectaculaire du marché canadien des capitaux. Jusque-là, les Canadiens avaient investi la plupart de leurs épargnes dans des hypothèques et dans des actions bancaires et ferroviaires. Cox et ses associés trouvèrent de nouveaux débouchés pour ces épargnes – des entreprises de services publics et des industries parfois situées à des milliers de milles de l’Ontario – et mirent au point des techniques pour attirer ces fonds.

Les méthodes employées par George Albertus Cox dans sa carrière d’intermédiaire financier n’étaient pas inhabituelles pour l’époque. Créer des familles ou des réseaux d’entreprises se faisait couramment au xixe siècle, surtout dans le secteur financier. Si, dans les dernières années de sa vie, la réputation de Cox se ternit quelque peu, c’est que, à ce moment-là, on doutait de plus en plus que les capitalistes pouvaient surmonter, par leur seule force morale, les conflits inhérents à tant de formes de transaction avec soi-même. Ironiquement, Cox commit ses plus grandes erreurs de jugement en voulant aider ses fils, qui n’avaient pas hérité de son sens des affaires.

Michael Bliss

Les historiens des affaires n’ont pas pu trouver une seule collection de papiers sur George Albertus Cox. Les principaux documents d’archives pour sa biographie sont la correspondance de Cox et les références à son sujet qu’on trouve dans les papiers de sir Joseph [W.] Flavelle aux QUA, dans les papiers de sir Byron Edmund Walker à la Univ. of Toronto Library’s Thomas Fisher Rare Book Library (ms coll. 1), surtout dans le dossier sur la Canada Life Assurance dans la boîte 28a, dans les papiers de sir Wilfrid Laurier aux AN (MG 26, G), ainsi que dans les Minutes of evidence (4 vol.) et le Rapport de 1906 de la Commission royale sur les assurances sur la vie, publiés tous deux à Ottawa en 1907 (ce dernier document figure aussi dans Canada, Parl., Doc. de la session, 1906–1907, no 123a–b).

On trouve aussi des renseignements dans les documents suivants : Canada, Sénat, Débats, les procès-verbaux de la Banque canadienne de commerce pour 1886–1907 (CIBC [Canadian Imperial Bank of Commerce] Arch. (Toronto), RG 14), les rapports et les procès-verbaux de la National Trust Company (National Victoria and Grey Trust Company Limited Library, Toronto), et le Monetary Times (Toronto), particulièrement dans les rapports annuels de la Central Canada Loan and Savings Company. On a publié de bonnes notices biographiques avant la mort de Cox dans Canadian men and women of the time (Morgan ; 1898 et 1912) ; parmi les notices nécrologiques dignes d’intérêt, on trouve celles qui figurent dans le Toronto Daily Star, 16 janv. 1914, le Globe, 16–17 janv. 1914, et dans le procès-verbal de la réunion du 29 avril 1914 du conseil d’administration de l’église méthodiste Sherbourne Street (dans EUC-C, Church records, Toronto Conference, classé avec les dossiers de l’église unie St Luke’s, Toronto).

En ce qui concerne les domaines d’activité particuliers de Cox, il faut consulter les documents suivants : G. W. Craw, The Peterborough story : our mayors, 1850–1951 (Peterborough, Ontario, 1967) ; A. E. Ames & Co. Limited (opuscule publié à titre privé, Toronto, 1969 ; exemplaire en notre possession) ; Since 1847 : the Canada Life story [...] ([Toronto ?, 1967 ?]) ; A. D. Morrow, « Memories of National Trust Ltd., 1898–1903 » (compte rendu non publié qu’on trouve à la National Victoria and Grey Library) ; et Michael Bliss, « Better and purer : the Peterborough Methodist mafia and the renaissance of Toronto », dans Toronto remembered : a celebration of the city, William Kilbourn, compil. (Toronto, 1984), 194–205. On trouve des portraits descriptifs de Cox dans Augustus Bridle, « Hon. George A. Cox, financial sage », Saturday Night, 11 févr. 1911 : 21, ainsi que dans notre article intitulé « Getting on in life : the saga of George Cox », Canadian Journal of Life Insurance (Elmira, Ontario), 1 (1978–1979), no 5 : 17–20, et notre étude A Canadian millionaire : the life and business times of Sir Joseph Flavelle, bart., 1858–1939 (Toronto, 1978).

On décrit l’évolution des marchés de capitaux canadiens et le rôle des entreprises de Cox dans Christopher Armstrong et H. V. Nelles, Southern exposure : Canadian promoters in Latin America and the Caribbean, 1896–1930 (Toronto, 1988) ; Michael Bliss, Northern enterprise : five centuries of Canadian business (Toronto, 1987) ; I. M. Drummond, « Canadian life insurance companies and the capital market, 1890–1914 », Rev. canadienne d’économique et de science politique (Toronto), 28 (1962) : 204–224 ; R. B. Fleming, The railway long of Canada : Sir William Mackenzie, 1849–1923 (Vancouver, 1991) ; et Duncan McDowall, The Light : Brazilian Traction, Light and Power Company Limited, 1899–1945 (Toronto, 1988).  [m. b.]

Bibliographie générale

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Michael Bliss, « COX, GEORGE ALBERTUS », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 14, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 19 mars 2024, http://www.biographi.ca/fr/bio/cox_george_albertus_14F.html.

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Auteur de l'article:    Michael Bliss
Titre de l'article:    COX, GEORGE ALBERTUS
Titre de la publication:    Dictionnaire biographique du Canada, vol. 14
Éditeur:    Université Laval/University of Toronto
Année de la publication:    1998
Année de la révision:    1998
Date de consultation:    19 mars 2024